Citation Victor Hugo
Une citation d'un grand auteur Monsieur Victor Hugo, Guerre aux démolisseurs, 1825.
Il y a deux choses dans un édifice son usage et sa beauté. Son usage appartient à son propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous, donc, détruire, c'est dépasser son droit.
Victor Hugo: Au moyen Âge, le génie humain n'a rien pensé d'important qu'il ne l'ait écrit en pierre.
Eglise Saint Gayrand XIII Grateloup 47400
Eglise Grateloup XIII Grateloup 47400
L'église est endommagée, pillée et soumise aux hugenots. Saint Gayrand, est un centre du protestantisme important. En 1660, il y a trois cent cinquante protestant et cinq catholiques.
- 1685 Révocation de l'Edit de Nantes, regain d'activité de l'église
- 1776 La chapelle de l'Epître abrite l'office
- 1792 La paroisse de Saint Gayrand est annexée à Grateloup
- 1843 Deux cent douze catholiques
- 1895 Interdite pour cause de délabrement
- 1945 Le 8 mai, dernier carillon de l'église
Arbre sacré cèdre Laroque Timbaut 47340 route des Cédres
Le géant du lieu
Cèdre Laroque Timbaut route des cèdres
Il posséde un système racinaire puissant, semblable à de gigantesques griffes qui étreignent le sol pour en extraire les éléments minéraux, afin qu'il se déploit sous sa propre forme. Il est le représentant de la force tranquille, ses branches longues tendent à se disposer vers le haut, celà lui donne un air élancé avec un port majestueux.
Cédre Laroque Timbaut
Mythes et traditions: Chez les Egyptiens, l'essence des cèdres et sa résine entraient dans les préparations servant à embaumer les momies pour les protéger des insectes et des parasites.
Parcourez le du regard depuis sa base jusqu'au sommet, ne forcez pas votre regard, laissez vous dominer par des images floues pour fuir votre objectivité pour vous laisser questionner par l'arbre lui même. Il est aussi un arbre de paix, il éveillera votre spiritualité pour vous laisser traverser par ses énergies.
Dossier technique cèdre Laroque Timbaut
Age............................................................................................................
Diamètre frondaison..................................................................................29.70 m
Surface frondaison..................................................................................692.44 m
Circonfèrence tronc.....................................................................................6.80 m
Hauteur......................................................................................................25,00 m
Chapelle en ruine source guérisseuse
Saint Avit de Duravel 46700
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Eglise romane du XI siècle disparue, elle a perdu son manteau de pierres, celle qui a été l'expression d'une manifestation de vie, celle qui offrait ses pouvoirs de guérisseuse souffre en silence des assauts de l'espace temps. Interrogée dans son silence elle devrait nous livrer quelques secrets. Cette église était dotée d'une source miraculeuse guérissant les affections des membres des enfants.
Photo 1 et 2: Vestige de la chapelle Saint Avit
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On peut supposer que l'implantation de la chapelle à cet endroit n'était pas un hasard. L'avait-on implantée à cet endroit pour honorer les bienfaits de la source! Nous avons l'habitude de considérer l'eau, celle qui fait partie de notre vie de tous les jours, comme celle qui éteind le feu, et nous avons oublié de penser aux forces mystérieuses qui traversent ces eaux , celles qui alimentent les vouivres. Compte tenue des propriétés spirituelles et magnétique de l'eau, on comprend pourquoi nos ancêtres l'ont souvent sacralisé, chargée des puissances minérales, et possédant des vertus de guérisons.
Photo 5: En haut sur un des chapiteaux à droite en entrant, un enfant se tenant la tête, montre son état de douleur, dont les jambes paraissent en souffrances et à gauche, un enfant se mettant la main devant la bouche et de l'autre main montre ses jambes qui se sont retournées. Il montre avec étonnement sa guérison!
Implantation de la chapelle de Avit Duravel selon la liturgie du XII siècle
La figure 15: Elle représente le sous-sol acquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ électrique). En voici la légende:
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Bleu veine d'eau
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Violet cheminée cosmotellurique
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Jaune réseau solaire
Glossaire
GLOSSAIRE
Antienne: Du grec antiphone. Versets chantés avant et après un psaume.
Aulne: Arbre de l'hémisphère Nord poussant sur les sols humides. Dont l'espèce la plus courante est le vergne ou verne. Arbre sacré
Bénédiction: Consacrer, mis au service de dieu.
Bréviaire: Ensemble de prières à lire chaque jour par les pr^tres et les moines catholique.
Canon: Décret, régle concernant la foi ou la discipline religieuse. Ensemble de texte de la bible tenus pour être d'inspiration divine et officiellement reconnus.
Canoniste: Théologien spécialiste du droit canon.
Catéchumène: Personne que l'on instruit our la disposer à recevoir la baptême.
Cénacle: (coenaculum) Les premières assemblées chrétiennes se tenaient dans des maisons particulières dans la partie supérieure à laquelle on donnait le nom de cénacle.
Chambre de sacrememt: (cubicula sacramenforum) Chambre de sacrement qui était utilisée au début du Christianisme que l'on a retrouvé dans les cimetières afin qu'ils puissent célébrer la messe.
Chrême: Huile bénite mêlée de baume, utilisée pour la consécration et l'administration de certains sacrements.
Consécration: Cérémonie dédiée à Dieu.
Dédicace: Inauguration, action de placer une église, une chapelle sous l'évocation d'un saint. Inscription qui rapelle cette consécration.
Diacre: Clerc, qui a reçu l'ordre immédiatement inférieur à la prêtrise.
Eau Lustrale: Eau relative à la purification. Eau spéciale dans laquelle entrent les éléments suivants: Le sel (symbole de la doctrine incorruptible), des cendres (symbole de la Pénitence) et le vin (symbole de la divinité du sauveur).
Encens: Gomme résineuse aromatique, tirée d'une plante d'Arabie et d'Ethiopie.
Exorcisme: Pratique religieuse comportant cartaines formules, certaines prières destinées à chasser le démon dun endroit qu'il occupe. D'un corps, d'un objet ou d'un lieu.
Laudes: Prières liturgiques à l'aurore
Litanie: Suite de courtes invocations, que les fidéles récitent ou chantent en l'honneur d'un Dieu, de la vierge ou d'un saint.
Liturgie: Ensembles de rites et des cérémonies mis en oeuvre au cours d'une célébration religieuse rendu par le peuple à Dieu.
Liturgiste: Personnes tels qu'évêque, prêtre, diacre, pasteur qui harmonisent l'action liturgique avec l'aide du cérémonial du gest prévu et de la parole.
Onction: Application d'huile sainte sur une personne pour la consacrer à Dieu, lui conférer la grâce de lutter contre le mal et la maladie.
Oraison: Courtes prières liturgiques récitées par l'officiant.
Paganisme: Nom donné par les chrétiens des premiers siècles au polythéisme auquel les populations paysannes de l'empire romain restèrent longtemps fidèles.
Païen: Adepte des cultes polythéistes. Qui admet l'existante de plusieurs dieux.
Persécution: Ensemble de mesure violente, cruelle et arbitraire prisent à l'égard de la communauté chrétienne.
Pontifie: Titre donné aux évêques, en particulier au Pape, évêque de Rome appelé souverain pontife.
Pontificat: Se rapporte aux fonctions des pontifes ou des papes ou des évêques.
Psaume: Du grec psalmos, action de faire. Chant liturgiques de la religions d'Israël (attribué au roi David) passé dans le culte chrétien d'une suite variable de versets.
Dédicace
La dédicace des l'églises
La dédicace des églises écrit par Jules Baudot bénédictin de Farnborough 1909
Historique
Le mot dédicace n'eut tout d'abord, dans le langage ecclésiatique, la signification que nous lui donnons aujourd'hui, parce que le rite désigné actuellement sous ce mot se forma peu à peu. Primitivement , dans l'antiquité liturgie romaine, il semble bien que toute la cérémonie consistait dans la consécration d'un autel dressé sur le tombeau d'un martyr et dans la célébration solennelle de la messe sur cet autel. L'événement attirait souvent un concours considérable de fidèles, on faisait suivre la cérémonie d'un repas et sous prétexte d'honorer la mémoire des martyrs, on tomba dans les excès et désordre des païens qui avaient leurs anniversaires marqués par les sacrifices. Il fallut réprimer ces abus de dédicaces.
En Gaulle et ailleurs, il y eu bientôt un rite spécial, occasionné par la transformation de temples païens en églises cathholiques, on procédait d'abord à des purifications préalable. Bientôt le même rite de purification s'étendit aux nouvelles églises et on y joignait des onctions (application d'huile sainte pour la consacrer à Dieu) tant pour l'édifice tout entier que pour l'autel. C'est le rite de la consécration ou dédicace des églises. Plus tard fut institué une cérémonie plus simple pour les oratoires ou même pour les grandes églises dont on ne pouvait pas faire immédiatement la consécration.
La consécration ou dédicace des églises peut se définir comme une action sainte ou plustôt un ensemble d'actions saintes et solennelles, déterminées par l'Eglise et dont l'effet est de rendre un édifice, sacré de profane qu'il était, dédié pour toujours à Dieu et son culte, par un ministre légitime, afin que dans l'édifice on puisse accomplir les fonctions divines ecclésiastiques.
Il y a dans une église deux choses que l'on doit consacrer:
Le Temple
- L'autel
Les règles canoniques et liturgies du rite de la dédicace et son symbolisme.
Quelles que soient les difficultés que l'on éprouve à découvrir l'origine des cérémonies et rite de la consécration des églises, on doit tenir à la correction du Pontifical romain faite en 1596 par les soins du pape Clément VIII, défense étant insérée dans la bulle de publication de rien ajouter, changer ou retrancher à ce qui est prescrit pour l'accomplissement des cérémonies pontificales.
Préparatifs: Il est permis d'accomplir la dédicace des églises n'importe quel jour de la semaine ou le dimanche.Si une coutume existe déjà il faut la respecter.
Obliguation de jeûner la veille de la cérémonie: Elle existe pour l'êveque consécrateur et pour ceux qui ont sollicité la faveur d'avoir une église consacrée.
Préparation des saints religieux: La consécration d'une église ne peut se faire licitement sans la consécration d'un autel fixe.La table de cet autel doit être de pierre et d'un seul morceau. On y fait graver cinq croix, une au milieu et une à chacun des quatres coins. En avant de la croix du milieu on fait pratiquer une cavité assez grande pour renfermer les saintes reliques. On prépare une pierre qui devra fermer l'entrée de cette cavité. Cette pierre sera scellée au cours de la cérémonie après qu'on aura déposé les saintes reliques dans le sépulcre (tombeau). Pour la quantité des reliques, il faut que ce soient des reliques de saints, et non simplement de bienheureux, de plusieurs saints et non simplement d'un seul. La veille du jour ou doit se faire la concécration de l'église, le Pontife (titre donné aux évêques) s'étant procuré de ces reliques, les enfermera dans une boite convenable avec trois grain d'encens (résine aromatique, tirée principe d'une plante d'Arabie et d'Ethiopie). Il y joindra une attestation par écrit de l'acte de consécration qui va s'accomplir, et scellera le tout de son sceau. Puis il exposera les reliques dans un endroit distinct de l'église dont il doit faire la consécration sur une table convenablement ornée, avec deux flambeaux allumés. Les reliques demeurent ainsi exposées toute la nuit.Vigiles : Le Pontifical romain dit que devant les reliques exposées, on chantera les nocturnes (qui a lieu pendant la nuit) et laudes (prières liturgiques à l'aurore) des saints dont on a les reliques.
Ministre consécrateur: Le ministre ordinaire de la consécration des églises est l'évêque. Le droit canon qui en décide ainsi, s'appuie sur la pratique universelle de l'Eglise.L'évêque ne peut se faire suppléer dans cet office par un simple prêtre. Le droit de consacrer les églises appartient à l'évêque du lieu pour toute l'étendue de son diocèse. Dans des temps anciens, les évêques se réunissaient nombreux à l'occasion de la consécration des églises, et plusieurs se partageaient souvent les parties de la cérémonie.
Essence de la consécration: L'essence de la consécration de l'église doit être placée dans l'onction (appliquation d'huile sainte pour la consacrer à Dieu), avec le saint chrême (Huile bénite mêlé de baume, utilisée pour les consécrations), des douzes croix qui sont sur les mures et dans les paroles que le pontifie prononce au moment de l'onction.
Les conséquences de la consécration: Pour tous ceux qui sont attachés à l'église consacrée, il y a obliguation de célébrer cette dédicace, plutôt en vertu d'une coutume que d'une loi écrite. Dès le fin du IV eme siècle, la pèlerine Ethérie nous atteste l'existance de cette pratique à Jérusalem. Chaque années, au jour anniversaire de la consécration, à moins que l'Evêque n'ait fixé, une fois pour toutes, un autre jour, le clergé de l'église consacré récite l'office et célèbre la messe du commun de la dédicace en tenant compte des rubriques générales.
I Le rite actuel de la dédicace au point de vue liturgique
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La dédicace d'une église est comme un baptême de l'édifice sacré.
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Elle représente l'union entre Dieu et son temple matériel.
L'enseignement de la foi est présenté à l'âme paîenne dont le ministre de Dieu tâche d'ouvrir l'intelligence en la marquant du signe de la croix, c'est la période du catéchuménat. Tout ceci est symbolisé dans la cérémonie de la dédicace par:
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Les douzes cierges allumés le long des murs représentent les douzes apôtres.
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L'alphabet tracé au sol en forme de croix contenant l'alphabet grec et latin. Ils contiennent tous les éléments par lesquels est exprimée la divine doctrine, rappellent la simplicité de la foi que Notre-Seigneur envoya annoncer aux sages et aux puissants du monde.
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L'enseignement pénétre dans l'intelligence par la vertu de la croix à mesure que l'on s'éloigne le prince des ténébres. C'est ce que marquent les troix coups frappés à la porte de l'église, la croix tracée sur le seuil, les alphabets tracés sur la croix de cendre.
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Les exorcismes et les prières
Guimauve
Son étymologie grecque "althaianô" qui signifie guérir annonce ses vertus médicinales, similaires à celles de la mauve. Dès l'Antiquité, elle était réputée pour chasser le venin. Autrefois, ses racines, une fois nettoyées, étaient utilisaient pour aider les bébés à faire leurs dents.
Propriétés: Adoucissante, émolliente
Indications: Calme les ampoules, lutte contre les bronchites, facilite la digestion.
Le Muguet
Nom populaire: Muguet de mai, Larmes de Notre-Dame, car il serait né des larmes versées par Marie au pied de la croix.
Chapelle Sainte Foy de Jérusalem Pont-du-Casse 47480
1 Chapelle Sainte-Foy-de-Jérualem XII siècle
Osez pousser sa porte, c'est déjà vouloir aller à la rencontre de Dieu et l'homme dans les sacrements et l'Eucharistie, mais c'est aussi s'aventurer dans une page d'histoire lointaine, de celle qui est l'unique vestige d'une commanderie templière qui s'élevait non loin de celle-ci.
Chapelle du XII siècle, elle garde avec elle les règles des bâtisseurs de l'époque, qui utilisaient un savoir unique, celui de maitriser les énergies naturelles et celui du symbolisme. A l'extérieur de l'abside, un fragment de corniche, usé par le temps, mais combien de personnes étranges, combien d'animaux fantastiques et surtout que voulait nous livrer cet ensemble de modillons disparus à jamais qui était la représentation du livre de pierre!
Saint Patron: Sainte-Foy, le 6 ctobre
Pendant l'occupation romaine, les persécutions contre les chrétiens sont particuliérement importantes à la fin du 3 ème siècles. A Agen, c'est à cette période que naît Foy (fides) qui appartenait à une très riche famille gallo-romaine. Elle avait été instruite des vérités de le foi par sa nourrice qui lui inspire l'amour de Jésus Christ. Elle reçoit la baptême puis mêne une vie exemplaire aidant les plus pauvres. La légende veut que ce soit son père qui la dénonça à Dacien, proconsul romain, qui la fit paraître à son tribunal puis décapiter à l'âge de 13 ans.
Le corps de Sainte-Foy, fut enseveli à Agen dans la petite église du Martou, puis au XI siècle ses reliques furent transférées à Conques où les miracles se multiplièrent. Agen conserve une partie des ossements de la sainte, toujours vénérée par les fidéles.
Implantation de la chapelle Sainte Foy-de-Jérusalem selon la liturgie du XI siècle
2 Plan Sainte Foy-de-Jérusalem
La figure 2: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champs magnétiques) en voici la légende:
- Bleu veine d'eau
- Rouge cheminée cosmo-tellurique
- Vert réseau Hartmann
- Maron réseau Curry
- Jaune réseau sacré
- Noir cavité
3 Plan cadastral napoléonien
Les actes les plus anciens concernant la commanderie de Sainte-Foy-de-Jérusalem datent de 1313. Or, le transfert des biens des Templiers aux Hospitaliers ne s'est effectué qu'en 1318 et il paraît donc certain qu'elle avait toujours appartenue à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Plusieurs religieux et bon nombre de laïcs y vivaient. Cette commanderie avait de nombreuses possessions qui s'étendaient sur plusieurs paroisses, Sainte foy, Artigues, Cambes, Sainte-Gemme.
Le château-fort eu un rôle important pendant les guerres contre les Anglais qui s'y réfugièrent en 1317 et y installèrent une garnison. Peu éloigné de celui de Bajamont, passé dans le camp des Anglais, ils formaient une protection aux approches de la ville d'Agen. Mais en 1327, les Anglais ne conservèrent avec peine que quelques commanderies, dont celle de Sainte-Foy-de-Jérusalem et le précepteur de Sauvagnas obtint du lieutenant du roi de France en Gascogne de reprendre la place des mains des ennemis. Le commandeur de Sauvagnas, autorisa alors les chevaliers de Saint-Jean à reprendre possession de Sainte-Foy, à la fortifier et à la peupler de nouveau, à condition de rester désormais sous l'autorité du roi de France. C'est en 1347 que le sénéchal d'Agen s'empara du château de Sainte-Foy et c'est vers cette date que la maison des Hospitaliers fut détruite.
Comme les grandes commanderies, celle de Sainte-Foy-de-Jérusalem était prospère. En 1529, on y dénombrait au moins cinquante quatre familles de tenanciers sur son territoire, dont dix neuf à Sainte-Foy; vingt et un à Saint-Arnaud et sept à Serres. Outre les cultures habituelles de plaine, les côteaux environnants de Sainte-Foy-de-Jérusalem étaient plantés de vigne qui demandait une nombreuse main d'oeuvre. Elle était si réputée que le commandeur du Temple-de-Breuil fit venir des plants de Bajamont et de Sainte-Gemme pour ses terres. (sources: Burias Jean, Sieuzac Monique)
Nota Bene : Pourquoi des sépultures datées de 1965 à 1968 dans ce petit cimetière ?
Ce sont des sépultures de patients du centre hospitalier de La Candélie ouvert en 1965 situé sur la commune de Pont du Casse. Cet établissement de soins était dénommé à son ouverture "Centre psychothérapique de La Candélie". "La Candélie" est le nom du lieu-dit et de la propriété - il existe toujours le château dans l'enceinte de l'établissement - sur cette commune de Pont du Casse). Les patients venaient de l'établissement annexe de l'hôpital St Jacques d'Agen, dénommé "Pulet" (aujourd'hui "EHPAD de Pompeyrie (dépendant du centre hospitalier d'Agen avec ses 3 sites "Monbran, Pompeyrie et St Esprit). Les patients décédés n'ayant pas de famille ou "délaissés" par leur famille devait être inhumés dans le cimetière de la commune (obligation prévue par la réglementation), ce fut dans un premier temps ce petit cimetière de "Ste Foi de Jérusalem". Ce cimetière saturé, les inhumations se font, aujourd'hui de façon exceptionnelle dans le cimetière situé près de l'église de "Merrens" (près du bourg de Pont du Casse). Le nombre de lits en 1965 était de 840 intra muros, aujourd'hui, en fonction de la prévention, de l'évolution des prises en charge, de la diversité des structures réparties dans tout le département, le nombre de lits intra muros n'est que de 200 environ. Par ailleurs le centre hospitalier de La Candélie, comme tout centre hospitalier, prend en charge les patients pour des hospitalisations intra muros de courte durée. Les familles sont partie prenante dans les soins. La plupart des patients du centre hospitalier de La Candélie sont traités en Hospitalisation Libre (HL). ( Informations données par Mr Lalaurie Michel )