Cromlech Reaup Lisse 47170
Légende: Le plan représente les réseaux aquifères (veine d'eau) ainsi que les réseaux géomagnétiques (réseau solaire) en fonction du quadrilatère solsticial (orange) par rapport au lieu et lever du soleil . On constate que le quadrilatère est orienté dans une direction précise Est/Ouest, donc à l'équinox. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou avec la lune. En noir, les pierres plantées de chant entourant cette tombe circulaire de type tumulus (âge de fer) dont la stucture s'est effacée au fil des millénaires. On peut remarquer que les neufs pierres s'inscrivent dans le quadrilatère du lieu. En marron une cheminée cosmo-tellurique (rond de la sorcière) marque le sol faisant fuir la végétion.
En suivant les perceptions et connaissances ancestrales il apparait comme une évidence que les réseaux sont à l'origine de véritables flux d'énergies. Les courants sont invisibles dans l'état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Les sensations corporelles peuvent se manifester par une approche "radiesthésique"
" Las naou pèyros" vers 1813
Cette nature, riche de sa propre vie aux détails inépuisables, désignant tour à tour un semblant de chemin, au loin, un bouquet d'arbres, aux diversités d'essences variées, pins, chênes lièges, sont probablement les restes d'un peuplement ancien de ce lieu.
En approchant le lieu, il tend à écraser le temps en l'absorbant, pour laisser découvrir une forme ronde, monde imaginaire qu'il constitue en déployant sa perspective sur un axe imaginaire pour nous laisser découvrir un cercle de pierres, les neuf pierres. Ce lieu sans attrait apparent, isolé devient un lieu mystérieux où il abrite ses secrets sur le monde extérieur. Végétation fuyante, des arbres repoussés vers l'extérieur de son centre, comme une appropriation de cet espace, le vide pour nouer une étrange relation avec ce cercle à l'apparence d'un lien nourricier, signe d'une attention de la nature, "le rond de la sorcière".
La nature de par ces éléments du lieu semble amplifier la dynamique provoquée par sa forme ronde, mais n'est-il pas là pour représenter et faire ressentir un rapport émotionnel "la limite opposée à l'existence". Cette entité, marque l'espace de l'empreinte d'une présence cachée mais localisable.
Ce lieu de la nature est une véritable redécouverte, alors que l'ignorance populaire l'attribue au diable et à l'enfer, il est, pourtant le dissimulant de notre monde. Né de l'instauration d'une culture, passant d'un état visible à l'invisible, cet envers secret du monde est le reflet d'une veine d'eau qui traverse le rond de la sorcière, dans cette action elle est comme un miroir, qui permet de traverser le monde des apparences matériels pour laisser place à un lieu caché tout en ayant une signification de la mort et du temps qui s'écoule.
Histoires et légendes (extraits bulletin de la société Préhistorique Française)
Le cercle de pierres des Naous Peyros est certainement celui sur lequel le plus d'histoires et de légendes ont couru. Selon une tradition orale, le lieu était parfois nommé "Les Pierres de Diable". L'endroit aurait, en effet attiré les sorcières aux moments des sabbats, ces messes sataniques célébrées aux solstices d'été et d'hiver. Une autre histoire fantastique prétendait que les pierres recelaient un trésor gardé par un gigantesque serpent ...etc
Une derniere histoire mêlait pour sa part les deux précédentes. Au centre du monument reposait un trésor accessible seulement deux fois par an, lors des sabbats, à l'aube. La mort frappait, soi-disant, les curieux en quête de richesse en dehors de ce laps de temps. Or au XVIII siècle, à en croire les gens du pays, un berger de Sos-en-Albret courut le risque. Au milieu de la nuit, ce dernier attendit, camouflé sous un chêne tout proche du lieu "diabolique", la fin de la cérémonie. Pour son grand malheur, les sorcières, lui ingurgitèrent une infâme mixture et l'épuisèrent d'exploits amoureux. Le lendemain, on découvrit son corps, sans vie, portant des traits d'un vieillard.
Chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran 47160
Celle qui fut, et qui reste un des symboles de l'art roman, prisonnière de son histoire, prisonnière du temps qui passe, cette vieille dame est là pour livrer ses secrets, et nous laisser découvrir la lecture de ses chapiteaux.
Photo 12: La spirale est un symbole graphique bien antérieur aux Celtes. Le motifs de la spirale peut avoir été inspiré à l'origine par l'observation des turbulances de l'eau. On peut également supposer qu'elle permet d'établir la relation avec les puissances invisibles surnaturelles " énergies d'évolutions et d'involutions"
Photo 7: Elle est le symbole d'un passage d'une veine eau, une indication.L'eau est le principe même de la vie. Par les informations qu'elle emmaganise, elle devient le gardien de la mémoire du monde. Elle permet le passage du monde de la matière à celui de l'esprit.
Photo 1: Représentation de la marque du tailleur de pierre, le tâcheron, le compagnon.
Toutes ces représentations, "art sacré", se sont attachées à répandre toutes leurs illustrations de l'histoire sainte, qui était un véritable récit, d'un enseignement religieux imagé à travers ces scuptures. Ces chefs d'oeuvres représentatifs ne sont que le reflet de l'homme à travers des scènes, utilisant des êtres aux formes exagérées, que se soit des monstres ou des animaux, le sculpteur, ne cherchait vraiment, que la représentation de l'homme à travers un symbole.
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Photo 6.8.9: Feuillage, dans la tradition romane, la représentation du feuillage est toujours un symbole d'espérance. Dans l'église romane, le végétal marque la promesse de la rédemption. Très souvent il est marqué par une tête de loup qui jaillit du feuillage. Il est là pour montrer le point d'ouverture, le début de notre chemin et de notre cheminement vers l'intérieur de nous même.
Le symbole, par définition n'était pas là pour donner une réponse à une question, mais simplement pour faire ressentir et éveiller des sens, afin de montrer un chemin à suivre. Toutes les interrogations, quelles qu'elles soient, sont dues à l'instant même sur notre état de conscience, qui va changer avec les événements du temps et permettre à chacun d'évoluer dans l'interprétation de ces sculptures. Il y aura mille et une façons pour déchiffrer un châpiteau, dans le sens où personne n'a le même niveau de conscience, et qu'une oeuvre, une sculpture doit d'abord nous interpeller avant de pouvoir la comprendre.
Nous pouvons l'aborder d'une façon objective, et là, elle ne sera que le refflet d' une réalité, qui ne changera rien en nous sauf le fait de trouver la représentation à notre goût ou pas, ou soit, nous pouvons l'interroger, mais celà dépendra de la qualité des questions posées pour que celles-ci nous donnent des réponses de qualité. Ces questions réponses sont en nous à travers l'imaginaire de chacun.
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Photo 10: Cette colonne est la seule à être ornée à la base. Aulne, Verne, Vergne, il a toujours était considéré comme un arbre magique. Chez les Celtes, c'est l'arbre sacré sous lequel jaillissent les sources sacrées. Il a toujours été associé à la symbolique de l'eau. On ne peut le confondre avec une pomme de pin, car dans les traditions du Moyen Âge Saint Martin considérait le pin comme un arbre démoniaque. Il permet selon les superstitions de ressusciter les morts.
Extraits des notes historiques du chanoine Durengues (1860-1948)
Saint Patron: Saint Sabin évêque d'assise et martyre au IV eme siècle titulaire de l'église paroissiale primitive était anciennement le patron de la paroisse.
Topographie: Villefranche est une bastide du XIII ème siècle qui appartient aux Ferréol, aux d'Albret, aux Caumont.C'était un chef- lieu de baillage et de juridiction comprenant les paroisses de Villefranche, de Saint Pierre de Cabadex, de Saint Etienne de Crespian ou de Peyré, d'Anzex, Corbian, Lussac, Lesbourres, Notre Dame des Près, de Saint Martin, Legrity, Razinet et Saint Pé de Lanon. Il n'a jamais été la capitale de l'archiprête de Quayran , comme l'avance Samazenilh.................., est archiprête étant bien antérieur à la fondation de cette bastide et n'ayant jamais eu de chef lieu propement dit Villefranche fut pris par Derby en 1346, repris par les français et détruit sauf le château qui la même année fut de nouveau occupé par Derby. Occupé en 1569 par une force protestante de l'armée Montgomery, il fut enlevé par Dupleix qui commandait dans Casteljaloux une garnison catholique.
Eglise: Monsieur Samazenilh lui à consacré la notice suivante. Elle est située à la porte de Villefranche, sur le bord méridional du chemin de grande communication N°8 de cette ville à Lavardac.Elle se compose du choeur évidemment roman bysantin et de la nef gothique. Celle-ci n'offre rien de remarquable, ses murs se trouvent entierement nus, sans colonne, ni pilastre.Seulement une ligne de modillons les couronne intérieurement, et une porte en ogives sans ornement rattache cette partie de l'église à l'époque gothique. Quand au choeur, c'est là, nous semble-t-il l'ancienne église de Saint Savin et celle-ci mérite fort les nombreuses visites dont elle fait l'objet.
Treize colonnes qui régnent à l'entour de ce sanctuaire dont elles dessinent l'enceinte, s'y relient entre elles par 12 arceaux à plein cintre. Chaque chapiteau de ses colonnes porte dans sa partie superieure, un envoutement, des feuilles de vigne ou des grappes de raisin. Ces chapiteaux, à l'exception d'un seul, sont historiés, et nous croyons utile d'en donner la description succinte.
1 ) Chapiteau, à droite en rentrant. Adam et Eve, ainsi que l'arbre de la science du bien et du mal, avec le serpent tentateur qui s'y voit enroulé.
2 )Chapiteau, Quatre lions entrelacés deux à deux par leur cou, lequel a une longueur démesurée. La queue de ces animaux ainsi que celle de tous les autres ci-après, leur dépasse sous le ventre, pour se relever le long du flanc, bien au dessus du corps et se termine par un fouet fort épanoui où figure une ou deux fleurs de lys ou tréfles.
3 ) Chapiteau, Quatre lions se tenant deux à deux par une patte de devant levée à hauteur de poitrine.
4 ) Chapiteau, deux centaures, dont toutefois la queue et la crinière indiquent plutôt un corps de lion que de cheval. Ces monstres tiennent chacun un arc tendu, visant un oiseau debout et ayant une forme humaine.
5 ) Chapiteau très fruste, cinq personnages dont l'un est à peine visible et dont les autres se trouvent fort dégradés. La première figure s'appuie contre une chaire, sur laquelle s'aperçoit une inscription devenue illisible. La chaire a pour support un lion. Le personnage opposé porte une urne ou amphore dans sa main, en se dirigeant vers la chaire .
6 ) Chapiteau, un personnage revêtu d'habits pontificaux, d'un côté un lion rampant de l'autre côté, un ange qui enlève au vieux une figure dont une main tient une amphore et l'autre un pain. Mais ici l'anse de l'amphore est au-dessus, et c'est dans cette anse que passe la main de cette dernière figure.
7 ) Chapiteau, sept figures qui doivent représenter l'adoration des mages. L'enfant Jésus reconnaissable au nimbe qui la couronne, repose sur les genoux de sa mère assise sur un escabeau. Des trois mages, le premier est à genoux, les deux autres debout tenant chacun une urne dans la main. La Sainte Vierge a derrière elle deux personnages debout entre le premier mage et l'enfant divin et dans les cieux plane un aigle tenant dans sa griffe un livre, à ce qui nous semble du moins. Nota. Ce chapiteau qui est celui du fond du sanctuaire, le précédent et le suivant, sont d'une pierre au grain plus fin et d'un meilleur travail que les autres, bien que l'on y remarque plusieurs fautes de dessin, l'enfant Jésus notamment s'y trouvant aussi grand que sa mère.
8 ) Chapiteau, sept figures agencées à peu près comme au précédent et représentant aussi un hommage, peut être l'adoration des bergers. Seulement le personnage qui soutient l'autre sur ces genoux parait être un homme et ici les trois personnages qui s'avancent vers les deux premiers se tiennent par la main, à la manière des bas-reliefs antiques. Derrière le personnage assis sur l'escabeau, on remarque deux autres figures assises également et dont la plus voisine des précédents tient sa tête appuyée dans sa main, dans l'attitude d'une personne qui écoute avec attention ce que paraissent dire les autres personnages.
9 ) Chapiteau, au centre, et faisant face au spectateur, un personnage nimbé et debout sous une arcade légèrement ogivale. Cette figure tient d'une main un livre sur son coeur. A sa gauche, se montrent un lion et un ange au-dessus de ce lion, à sa main droite un ange lion surmonté d'un oiseau aux ailes étendues.
10 ) Chapiteau, six oiseaux, les uns entrelacés par leurs cous, les autres par leurs becs lesquels sont démesurés. Ces oiseaux se tiennent aussi deux à deux par une patte.
11 ) Chapiteau, sans figure, soit d'hommes, soit d'animaux, ornés seulement de feuilles ou palmes fort droites.
12 ) Chapiteau, cinq personnages, celui de devant, c'est à dire au centre se tient debout. De chaque côté une figure à cheval. Celle qui se trouve à la gauche du premier personnage joue d'un instrument à cordes, avec un archet, la bride de son cheval passée au bras qui tient l' instrument. Derrière ce musicien s'en montre un second qui tient à hauteur de sa bouche, un instrument qu'il ne nous a pas été possible de déterminer. Le cavalier placé de l'autre côté de la première figure porte une chevelure crépée et fort prolongée par derrière sa tête. Il est impossible d'assigner des fonctions à la personne à pied qui se trouve derrière ce cavalier.
13 ) Chapiteau, deux figures d'hommes saisies chacun à la tête par un lion. Ces deux animaux réunissent leurs têtes au milieu du chapiteau pour saisir également le sommet de la tête d'un enfant debout et sur le devant.
Au chapiteau d'une des colonnes qui soutiennent l'arceau séparatif entre le choeur roman et la nef gothique, nous avons cru reconnaitre la fuite en Egypte. On y remarque une monture qui porte un enfant, et devant laquelle marche un personnage couvert d'un manteau en face d'une autre figure couvert d'un manteau également. Ce chapiteau a été maçonné et il y a une telle hauteur que nous n'avons pas pu discerner convenablement.
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Photo 11: L'aigle est l'animal solaire par exellence. Sa représentation correspond toujours à une logique spécifique. Selon sa situation dans l'édifice, il nous indique son rôle et sa fonction. Nous le retrouvons comme gardien du temple, c'est lui qui nous montre le chemin. Il peut seul s'élever jusqu'au soleil de la création, sans s'y brûler les yeux.
Photo 16: Dans la tradition romane, la représentation du feuillage est un symbole d'espérance. Il est la promesse de la transformation et du renouveau. Lorsque il arrive à maturation, les fleurs se sont transformées en fruits. Il est le moyen d'indiquer le chemin à suivre celui de la transformation.
A l'intérieur du choeur, les arcs boutans sont surmontés, chacun d'une colonnette qui devait soutenir un entablement. Mais cette église n'avait plus ni voûte, ni toiture. Un arbre pin avait même pris racine au sommet du mur septentrionnal. Lorsque en 1840, pour conserver ce monument, le gouvernement, sur notre rapport accorda des fonds qui ont permis de le mettre quelque peu à l'abri de l'intempérie des saisons.Les pierres en sont de moyen appareil, à l'exception de l'église gothique qui est en moëllon.
Somme toute, l'église de Saint Savin parait la plus précieuse que possède l'arrondissement de Nérac. Nota; les pierres de taille du sanctuaire portent des marques de tâcherons.
Implantation de la chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran
La figure 22: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ magnétiques). En voici la légende:
- Bleu veine d'eau
- Violet cheminée cosmo-tellurique
- Jaune réseau solaire
Chapelle Saint Sabin autrefois
Allée funéraire Grézac Auradou 47140
Définition: Un mégalithe est une architecture utilisant des pierres. Le mot vient du grec mega (grand) et lithes (pierres) est le sens général qu'on lui prête car il peut s'appliquer à un simple bloc érigé (menhir) ou à des constructions élaborées comme un dolmen, une allée funéraire ou un cromlech
Légende: Le plan représente les réseaux aquifères (veine d'eau), violet les cheminées cosmo-telluriques ainsi que le réseau géomagnétique de couleur gris (réseau argent) en fonction du lieu par rapport au lever et au coucher du soleil.
L'imaginaire a tendance à voir le temps préhistorique plus que simple, rudimentaire, aux allures rustres, mais dans la réalité il en est tout autre. Bâtir en pierres brutes ne constituait pas un manque de savoir sur cette architecture primitive, mais en décidant la conception de cette demeure des morts ils répondaient à certaines règles.
Dans leurs choix, ils attachaient une importance particulière aux arbres, aux rivières, aux montagnes et ainsi toutes les manifestations naturelles prenaient à leurs yeux une signification. Situé sur un tertre dominant la chapelle de Grèzac, il était le lieu idéal pour créer cet espace. Ce monument entouré d'une végétation aux apparences tortueuses, ayant une tendance à fuir ce lieu comme pour laisser place au monument. De par son aura, sa forme, sa couleur, sa texture, son orientation entre l'équinox d'été et l'équinox d'hivers n'était-il pas là pour affronter le gigantisme de l'éternité et de l'indestructible !. Possédait-il une signification de lieux d'énergie, de lieux sacrés?.
Construits de pierres calcaire, le monument 1 d'une longueur de 6.60m et d'une largeur 0.50m à 1.20m, le monument 2 d'une longueur de 8.20 m et d'une largeur variable entre 0.80m et 1.20m,ces deux monuments ont été élevés dos à dos sur le même axe Sud/Est, Nord/ouest, en opposition sur le même espace, ils étaient une façon d'affirmer une appartenance et de marquer les restes des aïeux. Il semblerait que les bâtisseurs aient privilégié cette direction luni-solaire, mais les raisons pour lesquelles ils l'ont fait reste un profond mystère. C'était peut-être purement symbolique, une représentation cosmique des cycles de la vie et de la mort associée à un culte funéraire.
Extrait de Notes: Alain Beyneix. Les archives mégalithiques du département du Lot-et-Garonne
Les restes très discrets d'un tumulus peuvent s'observer autour de de ces deux allées funéraires que l'on nomme "Les Tombeaux des Anglais". En 1876, ils furent explorés par le comte J. de Bonnal qui y recueillit des ossements et des dents humaines, des dents d'ours perforées, une petite hache en pierre polie, un anneau en terre cuite et un fragment d'objet de bronze indéterminé.
Notre Dame de Rocamadour
La nature nous invite à un instant exceptionnel, un soleil de début de printemps perçant des nuages floconneux nous offre une illustration de ce lieu, Rocamadour. Cet astre est là pour atteindre son apogée et libérer sa force pour lui donner une apparence illusoire.
Perché sur le roc, ce sol granitaire au tellurisme mystérieux est animé de courants et de vibrations qui en font une entité vivante qui libère ses forces. Ce lieu reste le symbole de la rencontre avec un "Tout autre" et reste au-dessus des faiblesses terrestres. Il est un fabuleux lieu de passage et d'asile. L'ascension de l'escalier débute, il est celui qui vous fait découvrir ses maisons de pierres, ses fossiles, ses toits de lauzes qui s'étagent pour laisser place à des témoins d'un passé religieux.
Il est la progression vers la connaissance, les marches marquent cette progression, plus vous montez, plus vous approchez de votre inconscient et plus vous butez sur des obstacles. Une pensée pour les pénitents récitants à genoux à chaque marche un " Je vous salue Marie", il est bien celui qui vous mènera vers le Divin, il est bien celui qui libère une essence vibratoire en vous laissant un message subtil, à vous de le déchiffrer.
Le village est construit sur trois niveaux comme la trinité de la société féodale du Moyen âge. En bas les gens du peuple, les échoppes, au milieu les gens d'église, les religieux, le sanctuaire. En haut le château, la seigneurie......................
Calvaires, croix de chemin
Elles sont là, dressées comme pour nous rappeler quelque chose, témoin d'un passé qui a façonné notre religion chrétienne, elles marquent nos chemins. Symbole ancien, symbole protecteur guidant le voyageur, symbole du recueillement où la foi chrétienne était signifiée par de nombreuses croix jalonnant nos chemins, nos villages et nos cimetières.
Croix Sainte Eulalie Cauzac 47470
Elles montraient l'avancé du christianisme. Elles étaient aussi le lien du chemin du dernier voyage celui de la mort.
Croix chapelle Saint Julien Couyssel 82150
Etude calvaire Saint Amans Saint Sardos
Calvaire Saint Amans Saint Sardos 47360
Figure 1
Implantation du Calvaire Saint Amans selon la liturgie:
Figure 1: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ magnétique). En voici la légende:
- Bleu veine d'eau
- Vert réseau Hartmann
- Rose réseau Curry
- Jaune réseau solaire
- Marron courant tellurique
Calvaire vient du latin "calvarius. Le calvaire représente Jésus en croix. C'est le lieu de prière. Quelquefois implantés pour marquer des événements marquants comme les grandes pestes ou les guerres.
Figure 2
lieu dit Rouet Saint Aubin 47150 croix dordogne 24 Lamothe Fey 47300
Les Bordiers Laroque Timbaut 47340
Croix route de Saint Avit 47350 Croix Cazideroque 47370
Croix église Saint Laurent 47410
Croix de chemin Auradou Croix Sainte Agathe Dolmayrac