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06-01-21

Cimetières, Croix, tombes, .......

Cimetière, cœmeterium, lieu saint destiné à enterrer les corps des fidèles morts dans le sein de l'église catholique. Ce mot vient du grec et veut dire dortoir ; je dors, parce que dans les principes de la religion, les fidèles défunts ne sont pas proprement morts, ils dorment en attendant la résurrection générale

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      LA MORT---------------L'ÄME HORS.

Dans le mot mort nous retrouvons  la lettre M (mère), dans la lettre T (terre) suivie de O (eau), R (air), ils font partis des  éléments qui composent  notre Mère Terre. Il en manque un, l'élément feu qui lui apparait d'une façon beaucoup plus subtil. Au moment du décès d'une personne on dit qu'il s'éteint, le jour de  la retranscription sur son acte de décès  il sera marqué feu........Ils sont les quatre éléments que constituent notre terre.

Sous l’empire de Charlemagne pour rompre tout à fait avec la coutume païenne de la crémation des dépouilles, il est prescrit de donner une sépulture aux défunts. Ceci en référence aussi au jugement dernier et à la résurrection des morts, réduits en cendres cela ne convenait pas. Mais avec cette idée que plus on est proche de Dieu, plus on est sous sa protection, cela amène à choisir de se faire inhumer dans, et autour de l’église. Pourtant, déjà plusieurs capitulaires de Charlemagne interdisaient les inhumations dans les églises sauf celle des évêques, des abbés et des prêtres. Les interdits sont réitérés jusqu’à la fin du IXe siècle, Mais sans grand effet. L'usage d'enterrer dans l'église s'introduisit aussi insensiblement : on n'y enterra d'abord que les personnes distinguées par leur sainteté, puis les ecclésiastiques, ensuite les hommes constitués en dignités; enfin, depuis plus de huit cents ans, on y enterre les laïques indifféremment.

Juridiquement, les tombes étaient de deux sortes : celles des fondateurs d'églises et de chapelles leur appartenaient en toute propriété ainsi qu'à leurs descendants ou successeurs; par ailleurs, des portions du sous-sol d'une église pouvaient être concédées sans limitation de durée à des familles ou à des corps organisés. Enfin le clergé pouvait autoriser la simple inhumation dans le sol de l'église, sans qu'elle s'accompagne d'une concession.

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Pour les chrétiens, la croix, en raison de la condamnation et de la mort de Jésus est symbole du mystère pascal et signe de salut pour l'humanité. Elle révèle l'amour infini de Dieu dans le don salvafique du Christ mort et ressuscité. Elle nous rappelle notre baptême par lequel nous devenons enfants de Dieu.  Une grande croix au centre du cimetière donne  l'espace, le symbole d'un lieu dominé par la spiritualité chrétienne. Le cimetière lieu de paix et de sérénité par laquelle la mort est avant tout l'événement  scellé de l'itinéraire de tout homme.

 Mais elle est encore bien plus, elle concentre un endroit de repos éternel pour constituer une mémoire collective, un passage dans l'aù- delà. Elle est la destinée humaine, un symbole ascensionnel, les âmes s'élevent vers Dieu.

                                                       

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Tombes funéraires, toutes surmontées d'une croix, ouvrages destinés à perpétuer le souvenir et à matérialiser l'emplacement. Le symbolisme chrétien investi les objets, tombes, croix,peintures, La croix découpe, ordonne et mesure les espaces sacrés des cimetières et églises. 

Au détour de certains lieux, des formes pensées se créent,entités,esprits au plus classique du sens du terme désignent des ressentis, des visions, des apparitions étranges qui peuvent se manifester en ces lieux.

  

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Loi d’inhumation

Jusqu'au  XVIII ème siècle, on avait le droit d'enterrer des morts dans l'église. Le roi Louis XVI interdira cette pratique le 10 mars 1776 pour des raisons de « salubrité de l'air » Il était très fréquent d'enterrer les morts dans l'église et dans les registres on trouvait : «enterré dans l'église», «dans les tombeaux de ses ancêtres», «dans les tombeaux de la fabrique». On devait même payer un droit pour avoir droit à un tombeau dans l'église c'était souvent les nobles, ou les personnes qui faisaient des dons à l'église qui avait des tombeaux dans l'église... on trouve encore des vieilles tombes dans des églises... en latin généralement à même le sol...

De chapelles, en cimetières nous avons rencontrés de belles restaurations, de belles mises en valeur de ces lieux qui ont tant à nous raconter, à nous enseigner. Mais hélas, aussi parfois des choix plus hasardeux, douteux, peut-être dus à l'ignorance d'un édile, l'égo d'une famille ou à une concession acquise à perpétuité par un ancêtre, par exemple une pierre tombale ou un caveau flambant neuf à côté d'une tombe abandonnée à la croix moussue et envahie par le lierre.

Pouquoi, ne pas réserver un carré disons "VIP" pour les adeptes du flambant neuf bien policé et laisser dormir pour l'éternité nos tombes oubliées qui outre être abandonnées sont écrasées par ces "buildings " ?

Ces tombes avec leurs croix font partie de notre patrimoine au même titre que la chapelle, ou le château du lieu, nous leur devons un devoir de mémoire, de respect à ces oubliées des cimetières . 

 

 

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07-08-19

Arbre sacré chêne Tombeboeuf 47380

                  Au cours de mes promenades de chapelles en menhirs, par mont et par vaux, à côté du lieu-dit   Barrail sur la commune de Tombeboeuf 47380, sur le coteau à votre droite se situe un chêne, seul, posé, majestueux à la frondaison imposante. Vous ne pouvez passer sur cette petite route sans vous arrêtez un instant.       

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                    L'arbre, lui, est perçu comme le représentant de la forêt. Depuis les temps les plus anciens, l'arbre a été un symbole de force, de pouvoir, de sagesse, de fertilité et de vie. Chaque espèce d'arbre possède sa propre forme distinctive et sa manière personnelle de produire ses fleurs, de porter ses fruits, de répandre ses graines, en réponse aux conditions selon lesquelles il se développe.

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     L'arbre possède son propre champ énergétique, donc voici les principaux ressentis au moment de s'en approcher, suivant son état de conscience du moment. Un végétal est doté d'une conscience.

  • On oscille entre  peur et  confiance
  • On oscille entre  doute et assurance
  • On oscille entre détente et agressivité

                    Approchez vous de celui-ci, essayez de sortir de vos certitudes de la vie quotidienne en donnant à votre mental un autre espace. Vous allez recevoir des questionnements les plus divers. Qu'il est énorme cet arbre, qu'il est beau ce chêne.....etc. Dès qu'une pensée apparaitra, dites vous qu'elle vous coupe de l'échange entre vous et l'arbre. Même si vous croyez que c'est une bonne pensée, alors, laissez là s'éloigner. Une autre apparaîtra jusqu' à ce que vos pensées s'effeuillent pour laisser un état d'abandon entre vous et l'arbre. Il risque de vous révèler un état  bouleversant propre à votre histoire

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                  Se régénérer dans la nature: Sous l'influence du rayonnement cosmique, rendu positif en traversant l'atmosphère, les électrons et les ions négatifs sortant du sol s'élèvent à sa rencontre. Les électrons empruntent alors les formes verticales conductrices pour monter. Les électrons montent par la sève humide des arbres jusqu'à leur cime. Un sommet au centre d'une étendue plane sera le point de convergence des électrons provenant des étendues environnantes.

                 C'est sur ces sommets pointus, au plus haut de sa frondaison que se rejoignent une amorce électrique montante et une amorce électrique descendante lorsque il y a surcharge d'électrons à la base des nuages. Un canal conducteur étant créé, à travers l'air isolant, les électrons montés retourne en vrac au sol à travers la foudre.  

                  Les arbres captent le rayonnement cosmique à l'aide de leur frondaison et le rayonnement tellurique par leur système racinaire et les canalisent dans leur tronc. En choisissant un bel arbre adulte, bien droit et en bonne santé, nous pouvons nous revitaliser en plaquant notre colonne vertébrale contre le tronc de l'arbre. Par induction, notre corps récupérera une part de l'énergie cosmo-tellurique drainée par l'arbre.

Chêne Tombeboeuf l'hivers

Dossier technique chêne Tombeboeuf: 

  • Age 350 ans
  • Rayon frondaison ...............................17.80 m
  • Diamètre frondaison ...........................35.60 m 
  • Circonférence frondaison..................111.78 m
  • Surface frondaison............................994.87 m2
  • Circonférence tronc...............................4.95 m 

Chêne Tombeboeuf l'hivers

                                   

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Légende:

  • bleu veine d'eau
  • jaune réseau sacré
  • rouge champ électrique
  • gris champ magnétique
  • orange champ thermique

                 Cet arbre est placé sur un réseau sacré (en jaune sur la photo) . Tout comme le monde animal et humain, le réseau sacré renforce la vitalité et les défenses des végétaux qui  poussent dessus. Il est aussi traversé par une veine d'eau ( en bleu sur le photo).

Chêne Tombeboeuf l'été

 

 

 

01-08-19

Source Saint Germain Laroque Timbaut 47340

                      Le 28 mai 778, l'armée de Roland, neveu de Charlemagne, atteinte de la peste, fit une halte dans le vallon de Saint Germain. Roland fit le voeu d'élever un oratoire si ses hommes étaient guéris par cette eau. Apprenant cette guérison miraculeuse, Charlemagne fit édifier quelques années plus tard une chapelle qu'il dédia à Saint Germain évêque de Paris au VI siècle. (source wikipédia)

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                  Les principes existent partout dans la nature sous diférentes formes selon les facteurs environnementaux, mais les aspects de la nature ont chacun des propriétés différentes. Cette eau minérale qui coule est riche en fer, car celui çi s'oxyde et se dissout dans l'eau, lui donnant cette couleur rouge. Ce phénomène se produit dans la nature grâce à une eau très minéralisée et riche en fer qui s'oxyde et s'oxygène en atteignant la surface de sa source. Cette eau de par sa teneur en fer, possède de multiples vertus: anémie, fièvre ainsi que pour sa qualité de vermifuge.

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                    Cette eau symbole de vie fut très vite douée d'un pouvoir mystèrieux et christiannisée par l'installation d'une croix.

 

 

13-03-19

Corde à treizes noeuds

                     Au Moyen Âge l'architecture d'un édifice religieux ne pouvait être appréhendée que par l'esprit qui fait naître la forme, cette maîtrise de l'art aux proportions harmonieuses reposait sur des notions simples, des figures géométriques. On se servait de mesures établies en rapport avec le corps humain, la ligne, le pouce, la paume, la palme, l'empan, le pied, la coudée ainsi que la toise. La coudée (du latin, cubitus), respectant les proportions et l'harmonie des futurs tracés, le maître d'oeuvre, utilisait la corde à treize noeuds afin d'effectuer les différents traçages pour élaborer les  principes géométriques.

Triangle rectangle

                Corde de chanvre, réalisée sur les proportions de la coudée humaine, basée sur la mesure du coude jusqu'à l'extrémité des doigts de la main. Elle est d'une longueur de douze coudées , donc de douze intervalles identiques marqués par treize noeuds. On peut d'ailleurs comprendre l'origine du verbe multiplier en rapport avec celle-ci quand on le décompose: Multi, plusieurs et plier qui est l'action de donner une forme, mais encore, ne faut-il pas faire le lien avec les douze lunaisons représentions des douze intervalles et celui des treize noeuds pour rappeler les années à treize lunes......! Si la maîtrise de cet art passait par la relation à l'autorité sacerdotale n'oublions pas que chaque forme crée était conduite par l'élan spirituel qui dominait ces outils restreint, règle, pige, compas....etc, et surtout ne pas oublier que l'erreur était la part de dieu disait-on !    

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20-02-19

La Lune et nos édifices religieux

                   La lune tourne autour de la Terre en décrivant une ellipse dont le foyer est au centre du globe terrestre, au cours de son parcours, elle se rapproche de la Terre pendant quelques jours, à une distance d'environ trois cent soixante mille kilomètres, on dit qu'elle est à son périgée. Puis elle s'en éloigne peu à peu, pour arriver quatorze jours plus tard à une distance maximale de quatre cent neuf mil kilomètres, on dit alors que la lune est à l'apogée. Entre deux passages successifs, s'écoule 27.55 jours.

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                  Les noeuds lunaires sont des instants pendant lesquels la trajectoire de la lune traverse le plan écliptique, ce phénomène ne dure que quelques heures et s'observe deux fois par mois. Quand la lune est ascendante, on parle de noeud ascendant et inversement quand la lune est descendante on parle de noeud descendant.

Noeuds lunaires

                     Premier quartier, pleine lune, dernier quartier et nouvelle lune vont former un cycle, la lunaison. La lunaison, est le nom que l'on donne au cycle que forme conjointement le soleil et la lune douze à treize fois dans une année. La lune tourne autour de la terre, et le couple terre, lune tourne autour du soleil. Les positions de ces trois astres sont donc souvent différents mais se retrouvent cycliquement dans les mêmes configurations.   

                     Pendant des siècles les phases lunaires ou lunaisons furent le seul calendrier, il était l'échelle naturelle du temps.

 

cycle lunaire

                     Toute la durée du cycle nouveau voit alors  succéder les différentes phases de lunaison:

  • Premier croissant: Âge moyen, entre douze et vingt heures, c'est la plus petite partie observable du limbe lunaire éclairé. Entre ce premier croissant et le premier quartier, on observe la lumière cendrée qui correspond à la faible et douce lumière réfléchie par la partie éclairée de la lune.
  • Premier quartier (quadrature): Au septième jour, la partie Ouest de la lune est éclairée, cela correspond à la moitié du disque lunaire. La lune est visible en première partie de la nuit.
  • Pleine lune (opposition): Au quinzième jour la totalité du disque lunaire est illuminé. A partir de cet instant, on dit que la lune décroît.
  • Dernier quartier (quadrature): Au vingt troisième jour, la partie Est de la lune est éclairée, cela correspond à la moitié du disque lunaire. La lune est visible en deuxième partie de la nuit.
  • Nouvelle lune (conjonction): La fin du cycle moyen aura duré 29 jours, 12 heures et 3 secondes

                     Quand la lune se trouve entre la terre et le soleil, sa face éclairée n'est pas visible de la terre, c'est ce que l'on appelle la nouvelle lune qui est représentée par un disque noir. Puis en tournant autour de la terre, la lune va laisser apparaître un croissant lumineux qui va augmenter petit à petit jusqu'à devenir lumineux plein, c'est la pleine lune.

                     Lorsque l'on observe la lune dans l'hémisphère Nord, quand on peut dessiner soit un "p", soit un "d" avec une barre imaginaire on dit que:

  • La lune est croissante quand la barre est située à gauche, elle représente un p
  • La lune est décroissante quand la barre est située à droite, elle  représente un d

Lune montante descendante

                    Les anciens voyaient la lune formant un couple avec le soleil, elle a joué un rôle important dans toutes les mythologies, ces cycles souvent en relation avec l'idée de la fécondation, mythes ancestraux, à la lune rousse rien ne pousse, mais encore, la lune lave plus blanc, la relation de la femme et de la lune, et dans les expressions, être dans la lune, être lunatique. N'est elle pas un astre mystérieux!

Couleur des lunes traditionnelles

                     N'oublions pas que la lune a défini les dates de constructions de nos édifices religieux:

  • La lune est associée au temps, elle est le rétroviseur du soleil, elle est le symbole des apparences.
  • Le soleil est associé à l'espace.

                     Durant le moyen Âge, la lune occupait parmi les astres une relation privilégiée car c'est d'après ses cycles  que l'on mesurait  le temps et déterminait les principales lois de la nature, naissance, croissance et mort. La lune gouverne tous les cycles naturels liés à l'eau, de la pluie aux marées, de la gestation à l'accouchement. Elle est le second des grands luminaires elle incarne le principe féminin qui anime l'univers. Elle préside à l'humeur flegmatique, physiologique et émotive. N'oublions pas que la lune lors de sa phase ascendante, va tirer toutes les énergies pour atteindre son trop plein énergétique le jour de la pleine lune, et inversement ces mêmes énergies décroîtront en lune descendante. La lune qui n'est que le rétroviseur du soleil n'est elle pas là pour nous montrer notre chemin et pour nous rappeler notre état, celui du moment, pour suivre le chemin de la transformation. On comprend mieux pourquoi les constructeurs, ceux de nos chapelles on choisit de placer la zone baptistaire dans la partie lunaire de l'église, partie froide, sombre et humide, mais avant tout elle est là pour nous montrer le chemin de la transformation et d'appartenance pour accéder à la connaissance du divin, la maison de dieu, le baptême est la pour nous conduire à l'élan et l'éveil spirituel donc signe de changement d'état.

                      Elle est associée au métal argent de par sa couleur et se trouve en relation avec l'organe l'utérus. Le jour de la semaine que l'on lui attribue est le lundi. Mais encore, en fonction de sa couleur, de sa brillance et de sa position, ces différents états étaient considérés comme des signes prémonitoires, elle apparaît, disparaît et se représente sous différentes formes. La lune est depuis toujours considérée comme à l'origine de nombreux phénomènes psychiques comme par exemples la folie hystérique et lunatique.        

 

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17-01-19

Eglise Saint Hilarion Duravel crypte 46700

                   Tous les regards, se portent vers cet escalier qui descend, pour nous conduire dans un espace, celui qui est dédié au culte de la mort, celui de l'au-delà. L'étymologie du mot crypte (cacher) indique bien sa signification. Sombre et humide, elle est reliée au mystère de la mort et de la résurrection, on peut sans le savoir, ressentir l'expression de toute sa symbolique à travers sa propre conscience qui sera celle du moment et de son propre état mental.

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                                                                                    Crypte autel

                  Descendre ces marches, c'est déjà, vouloir comprendre l'importance du message que le constructeur a voulu nous laisser. L'obscurité, le silence du lieu prête à croire à l'importance du langage de l'art à travers la lumière, la forme et la matière mais dans la réalité il en est tout autre. Nos ancêtres voyaient l'esprit des choses, ils savaient montrer l'aspect émotionnel pour nous emmener à considérer que Dieu est à l'intérieur de soi et que la seule lumière vient de notre coeur.

                   Nous savons tous que notre mental oriente nos pensées vers l'extérieur de soi-même, alors essayons d'utiliser notre conscience, celle qui nous mène vers notre jardin intérieur, la voie de la connaissance, la voie du coeur pour aborder cette visite de façon symbolique. Elle en sera d'autant plus riche qu'elle vous guidera en fonction de vos émotions pour vous faire découvrir votre propre cheminement intérieur.

     

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                     Crypte côté lunaire                                                              Crypte escalier côté lunaire

                   Dans sa généralité, la crypte se présente comme un rectangle, avec en fond "l'acrosolium", elle mesure dans les deux dimensions quatre mètres cinquante par quatre mètres cinquante. Le bâtisseur l'a creusée, l'a enracinée, et c'est de là que se nourrissent les racines de notre humanité, à travers des forces invisibles, bien présentes. Elles furent représentées sur les hauts et bas de colonnes, elles sont là pour nous montrer toutes les indications énergétiques et symboliques et pour nous faire suivre notre propre chemin de lumière. La crypte possédait à l'origine deux escaliers permettant aux nombreux pèlerins qui venaient implorer l'assistance des saints, de descendre processionnellement par l'un qui est solaire puisque il se situe au sud et pour remonter par l'autre, qui lui est lunaire puisque il est positionné sur le côté nord.C'était le chemin des pèlerins, celui de la renaissance, celui de la course du soleil de gauche à droite pour en ressortir par la porte lunaire. D'une manière plus symbolique, il tournait dans le sens solaire, celui des énergies naturelles pour accomplir sa renaissance, et, inversement, à l'opposé du sens solaire, il aurait fait la démarche de retourner à ses origines. Plus tard, le percement de l'escalier central certainement aménagé lorsque les reliques furent remontées. Des fûts de colonnes, en pierre, aux nombres de quatorze viennent en complément des chapiteaux soutenir la voûte de la crypte. Dans cette ombre romane, le calme ancien ne suffisait pas, on apporta évidemment la lumière immuable des cierges pour que notre regard se porte vers l'autel, où convergent toutes les énergies afin de transcender les pélerins devant les reliques d'hilarion, Agathon et Poemon. 

                                       

  DSC_8297 Hilarion DSC_8299 Agathon DSC_8298 Poemon

  Saint Hilarion mort en 372              Saint Agathon mort en 370            Saint Poemon mort en 450

                   Si le constructeur était le maitre absolu, il fallait recourir à certaines conditions. Le choix du lieu n'était jamais découvert, mais simplement reconnu par lui. Si le temps n'existait pas, nos bâtisseurs, maîtres absolus, issus du compagnonnage restaient dans l'anonymat pour nous livrer tout au fond de l'obscurité un message d'espoir de la vie après la mort. C'était savoir transmettre la notion du changement d'état et regarder le message autrement afin d'agir avec le coeur, pour aborder l'au-delà. Le constructeur de Duravel possédait de par son savoir la géométrie et par le sacerdoce la symbolique, si le symbole joue le rôle d'une structure mentale, ce lieu nous donne les alignements et les principes des énergies nécessaires à l'animation du lieu "sacré". On peut dire aujourd'hui qu'il est possible non seulement de comprendre le lieu, mais il est aussi possible d'en restituer le circuit initiatique. La crypte est par excellence, le lien entre le monde visible et le monde invisible, elle est orientée comme un grand nombre de construction privilégiant l'axe équinoxial (est/ouest), qui représente la relation entre l'ordre terrestre et l'ordre cosmique, l'ordre humain et l'ordre divin.Si l'orientation fait partie des grands fondamentaux, il fallait harmoniser les énergies de la terre (réseaux aquifères) et les énergies du ciel (réseau cosmique) avec la course du soleil.

Quadrilatère solsticial

Schéma Duravel crypte quadrilatère solsticial

                 

                    Dans la tradition chrétienne, l'eau revêt un caractère important. L'eau est l'énergie de la terre, elle est la jonction des deux qui donnera la vie. L'eau représente le passage d'un monde à l'autre, dans l'au-delà. D'une manière plus symbolique l'eau est l'élément qui transforme, qui purifie, qui bénit. Compte tenu de ces propriétés on comprend mieux pourquoi les anciens l'ont souvent sacralisée là où elle surgit de la terre, et que le choix de cet emplacement n'était pas dû au hasard.

Plan aquifère

 

Plan église crypte Duravel aquifère brut

 

 

                   Dans le silence de notre chère Terre, il y en a un autre qui est là! Invisible, inodore elle serpente les sous sols la "vouivre". Cette énergie venant de sous terre a été diabolisée ou reconvertie par l'église, ces phénomènes font référence à la nature infernale, aux serpents et aux personnages de la bible ayant combattu les dragons.Dans la réalité, ces courants telluriques sont des flux éthériques certainement liés à des mouvements de convections causés par la rotation de la terre, qui de par son coeur en fusion vient former un courant tellurique qui généralement suit de façon naturelle les cavités, les rivières, les veines d'eau ainsi que certaines couches de l'écorce terrestre. 

                   Pour aborder cette étude, il est nécessaire de savoir que le symbolisme roman est construit sur un mode de pensée et d'opposé, le bien et le mal, le visible et l'invisible, le matériel et l'immatériel, tout peut engendrer un symbole. Plus précisément, chaque objet devient la figuration d'une chose concernant le mystère de la foi, et c'est ainsi que l'imaginaire devient réalité. C'est dans ce décor sculpté  que nous allons retenir toute notre attention, que l'on peut classer en deux  groupes, celui des énergies telluriques et des énergies cosmiques. Ils sont là pour nous indiquer la notion de changement d'état, interprétons et regardons ces messages avec la raison et le coeur pour mieux les comprendre. Un chapiteaux se lit sur trois niveaux d'ouverture d'esprit.

  • Le parlant, le descriptif, lecture simple.
  • Le signifiant, jeu de symboles suivant son stade d'entendement.
  • Le cachant, lecture sacrée du message, prise de conscience. 

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                                                    Chapiteau 5 haut               Chapiteau 5 bas

                   Ces symboles ne sont pas une réponse en soit, mais ils vont nous révéler un cheminement. Si le corps est le véhicule de l'âme au service de l'esprit, les premiers pas dans l'église devront être vécus avec émotions pour prétendre alimenter eux aussi notre âme. Si nous nous obstinons dans notre mental, nous passerons à côté d'une partie de la réalité en prônant la valeur universel des sculptures sachant que celle-ci n'existe pas. S'ils représentent le corps, l'âme et l'esprit ils ne sont pas là, par fantaisie ou lubie d'artiste, ils sont là pour nous ouvrir notre conscience d'homme. 

Chapiteau 5 bas (Le parlant). La vouivre est représentée sous la forme d'un mouvement ondulatoire qui comporte trois enroulements, de sa bouche, elle semble cracher de l'énergie. 

Chapiteau 5 bas (Le signifiant). La vouivre représente les courants d'énergies telluriques qui innervent la Terre considérée comme vivante. La manifestation des énergies de la vouivre est équilibrée par les énergies cosmiques. C'est pour celà qu'elle est associée au paon qui est un symbole solaire.

Chapiteau 5 bas (Le cachant). Elle est la représentation même des énergies pour nous rappeler sa force, sa façon de se transformer.

Chapiteau 5 haut (Le parlant). La paon, symbole paloéchrétien. Au moyen âge on croyait qu'il était imputrescible, c'est pour cette raison qu'il est devenu un symbole d'immortalité. Son bec se termine en forme de spirale.

Chapiteau 5 haut (Le signifiant). Le paon, symbole solaire de l'immortalité, de la résurrection. Il est aussi le symbole de la beauté et du pouvoir de transmutation, car la beauté de son plumage est produite par la transmutation spontanée des venins qu'il absorbe en détruisant les serpents (symbole du Christ rachetant le péché originel  par sa mort et sa résurrection). Son bec en forme de spirale, indique les énergies d'évolution tournant de la droite vers la gauche pour permettre l'évolution. Symboliquement, il tire les énergies telluriques. 

Chapiteau 5 haut (Le cachant). Il est là pour nous rappeler le passage à un autre état celui du monde visible au monde invisible, et que la transmutation peut être spontanée.

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                                         Chapiteau 10 haut                                             Chapiteau 7 haut

 

                       Dans le centre de la crypte se trouvent quatre colonnes, chacune, posées sur un socle identique dont la base de pierre est carrée. Le pied des fûts délimités par deux astragales intègre parfaitement la base, que l'on pourrait assimiler au système racinaire d'un arbre, peut être pour nous faire comprendre son ancrage ainsi que sa force à travers son enracinement. Au-dessus de la base, le fût s'élève pour soutenir celui qui repose sur l'astragale, le chapiteau. L'ensemble représente des feuilles d'acanthe dans leurs divers états, partant d'une simple feuille ouverte à la représentation de plusieurs feuilles comme une multiplication ou duplication. Les chapiteaux n°7 et 9 possèdent dans leurs angles des voulutes représentatives d'un état d'énergie. Du n° 7 a jailli de la matière des feuilles, elle s'est dépliée, ouverte symbole d'évolution et de maturation. Comme l'esprit qui s'interroge, se questionne, s'ouvre, se métamorphose. D'une graine en,terre, naît une plante. Elle grandit, fleurit et produit des fruits. Dans le jardin d'Eden, la nature y était luxuriante, généreuse. C'est le cycle de la vie, de la mort. Dans la représentation de ces chapiteaux aux feuilles d'acanthe, la nature exprime un au-delà, lieu paradisiaque où séjourne l'âme du défunt.

                     Le pèlerin descendait l'escalier aux marches étroites et abruptes guidé à la lueur d'une bougie pour pénétrer le monde de l'au-delà, celui des trois saints, Hilarion, Poemon et Agathon.

    Sarcophage des trois saints

Sarcophage des trois saints Duravel

Saint Hilarion abbé à Gaza mort en 372:

                   Issu d'une famille aisée, ses parents l'envoyèrent faire des études à Alexandrie en Egypte. Baptisé vers l'âge de 15 ans, il partit rejoindre Saint Antoine dans le désert, il resta à ses côtés trois mois et décida de se faire ermite à son tour à Naiouma près de Gazza. Ses parents étant décédés, il partagea ses biens entre ses frères et les pauvres et parti en solitaire. Il fonda à Gazza la vie érémitique. Une nouvelle organisation y prend corps "Les Laures".

                   Les ermites installent leurs habitations individuelles le long d'une avenue (Laura en Grec) qui conduit à l'église ou à un oratoire où ils se retrouvent plusieurs fois par semaine. De plus, ils se soumettent à la direction spirituelle d'un Abbé tout en gardant leur indépendance de mouvement. Le système des Laures eut du succès et se développa grâce Saint Chariton dans le désert de Judée et sur le territoire qui va de la Mer Rouge à Nirnive. C'est la  préfiguration, en fait de la vie érémétique groupée, plus tard instututionnalisée par les Chartreux. A Gazza, Hilarion vécut dans la plus totale austérité, ne changeant de tunique que seulement si celle-ci tombait en lambeaux, ne mangeant que quelques figues et lentilles. Sa seule lecture était les Saintes Ecritures.  A l'instar de Saint Antoine, son maître, il triompha de nombreuses tentations. Il accueillait tous les malades qui venaient à lui, chassait les démons et guérissait la cécité, des chevaux fous, tous les fidéles se joignaient à lui. Des admirateurs le poursuivent tant est grand son rayonnement, il entame une grève de la faim et fuit avec quarante moines allant d'Alexandrie, Libye, Sicile; Dolmatie pour se fixer à Chypre. Hilarion avait eu une vision où sa mort lui était annoncée. Il s'étendit et s'écria: "Sors mon âme, sors de ton corps, brise les derniers liens. Pourquoi tarder encore, il y a bientôt soixante ans que tu sers le Christ. Peux-tu craindre la mort!"

                  Dix jours plus tard, son corps fut ramené secrètement à Gazza, son premier monastère par Saint Hésyschios. Sa vie fut décrite par Saint Jérôme. Il se fête le 21 Octobre. 

 Saint Agathon (qui veut dire bon en  français ) ermite au désert de Scété en Egypte mort en 370:

                  Ouadi Natroum connu sous le nom de désert de Scété dans l'histoire Chrétienne, est une vallée aride dans le désert occidental de l'Egypte à environ 75 kms au Nord-Ouest du Caire et 80 kms au Sud-Est d'Alexandrie. Durant l'époque pharaonique, cette région était considérée comme sacrée en raison du Natron, composé naturel de carbonate de sodium, bicarbonate, sulfate de sodium et chlore ayant des propriétés absorbante et antiseptique, qui s'y trouvait en abondance, et qui était essentiel aux cérémonies de purification et à la conservation des momies. La très grande consommation de ce produit nécessitait de fréquentes visites et le lieu devint vite un sanctuaire.

                  Connu sous le nom de Désert de Scété durant l'ère chrétienne, le Ouadi Natroum abrita Saint Macaire Le Grand qui s'y retira en 330. Sa présence attira de nombreux croyants puis peu à peu des églises et des hospices pour les pèlerins furent construits ainsi que des monastères pour les religieux. Dès les premiers siècles de notre ère, le Ouadi Natroum servit de refuge aux chrétiens d'Egypte brimés par les autorités de Byzance puis par le pouvoir musulman de Caire. Ayant souvent recours à l'exil pour pouvoir préserver leur foi, les coptes (habitants chrétiens d'Egypte) y vivaient d'abord en ermite avant de s'organiser en communautés. C'est ainsi que près de cinquante monastères y ont été établis au IV siècle. De nos jours, il n'en reste que quatre toujours habités par des moines. 

                  Agathon de l'Egypte était un contemporain de Saint Macaire Le Grand, il vécut en ermite dans ce désert de Scété.Il fut surnommé "Le Silentiaire" parce qu'il garda pendant 3 ans un caillou dans sa bouche pour éviter de parler. Ensuite, il se distingua par sa grande douceur, ses sermonts toujours très sages, sa grande humilité. Il se fête le 2 Mars.

Saint Poemon Abbé de Diolcos (ile semi deserte du Delta du Nil en Egypte ) mort en 450.

                  Un des pères du désert Egyptien. Propablement originaire d'Egypte, il se retira avec plusieurs de ses frères dans une île se mi déserte du Delta du Nil. Après des attaques de Berbères en 408 ils fuient et s'installent dans les ruines du temple païens à Terenuthis. Poemon fut abbé de la communauté. Il était doté de grandes vertus, humilité, bonté et sagesse. La note caractéristique de la fin des solitaires est la sérénité. Ils meurent comme ils ont vécu.

Sources: La vie des Saints Pères du Désert et de quelques Saintes Solitaires d'Orient (Joseph François Bourgoing de Villefore 1714)

Notes: Ces Saints Reliques Egyptiens certainement momifiés car encore relativement en bon état furent offerts à l'abbaye de Moissac par Charlemagne. L'abbaye de Moissac les transféra à Duravel en l'an 1095, Elles se trouvaient probablement dans la crypte. Actuellement, elles se situent dans un sarcophage derrière le maître autel. Une ostentation se déroule le 21 Octobre tous les cinq ans, la dernière a eu lieu en 2010. Elles sont alors visibles dans le sarcophage vitré.

20-10-18

Cromlech Reaup Lisse 47170

Cromlech Reaup Lisse cours quadrilataire

                                     

Légende: Le plan représente les réseaux aquifères (veine d'eau) ainsi que les réseaux géomagnétiques (réseau solaire) en fonction du quadrilatère solsticial (orange) par rapport au lieu et lever du soleil . On constate que le quadrilatère est orienté dans une direction précise Est/Ouest, donc à l'équinox. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou avec la lune.  En noir, les pierres plantées de chant entourant cette tombe circulaire de type tumulus (âge de fer) dont la stucture s'est effacée au fil des millénaires. On peut remarquer que les neufs pierres s'inscrivent dans le quadrilatère du lieu. En marron une cheminée cosmo-tellurique (rond de la sorcière)  marque le sol faisant fuir la végétion.

En suivant les perceptions et connaissances ancestrales il apparait comme une évidence que les réseaux sont à l'origine de véritables flux d'énergies. Les courants sont invisibles dans l'état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Les sensations corporelles peuvent se manifester par une approche "radiesthésique"

Représentation cromlech Reaup Lisse

                                                                 " Las naou pèyros" vers 1813

 Cette nature, riche de sa propre vie aux détails inépuisables, désignant tour à tour un semblant de chemin, au loin, un bouquet d'arbres, aux diversités d'essences variées, pins, chênes lièges, sont probablement les restes d'un peuplement ancien de ce lieu. 

 

 

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En approchant le lieu, il tend à écraser le temps en l'absorbant, pour laisser découvrir une forme ronde, monde imaginaire qu'il constitue en déployant sa perspective sur un axe imaginaire pour nous laisser découvrir un cercle de pierres, les neuf pierres. Ce lieu sans attrait apparent, isolé devient un lieu mystérieux où il abrite ses secrets sur le monde extérieur. Végétation fuyante, des arbres repoussés vers l'extérieur de son centre, comme une appropriation de cet espace, le vide pour nouer une étrange relation avec ce cercle à l'apparence d'un lien nourricier, signe d'une attention de la nature, "le rond de la sorcière".

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La nature de par ces éléments du lieu semble amplifier la dynamique provoquée par sa forme ronde, mais n'est-il pas là pour représenter et faire ressentir un rapport émotionnel "la limite opposée à l'existence". Cette entité, marque l'espace de l'empreinte d'une présence cachée mais localisable. 

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Ce lieu de la nature est une véritable redécouverte, alors que l'ignorance populaire l'attribue au diable et à l'enfer, il est, pourtant le dissimulant de notre monde. Né de l'instauration d'une culture, passant d'un état visible à l'invisible, cet envers secret du monde est le reflet d'une veine d'eau qui traverse le rond de la sorcière, dans cette action elle est comme un miroir, qui permet de traverser le monde des apparences matériels pour laisser place à un lieu caché tout en ayant une signification de la mort et du temps qui s'écoule.

 Histoires et légendes (extraits bulletin de la société Préhistorique Française)

Le cercle de pierres des Naous Peyros est certainement celui sur lequel le plus d'histoires et de légendes ont couru. Selon une tradition orale, le lieu était parfois nommé "Les Pierres de Diable". L'endroit aurait, en effet attiré les sorcières aux moments des sabbats, ces messes sataniques célébrées aux solstices d'été et d'hiver.  Une autre histoire fantastique prétendait que les pierres recelaient un trésor gardé par un gigantesque serpent ...etc

Une derniere histoire mêlait pour sa part les deux précédentes. Au centre du monument reposait un trésor accessible seulement deux fois par an, lors des sabbats, à l'aube. La mort frappait, soi-disant, les curieux en quête de richesse en dehors de ce laps de temps. Or au XVIII siècle, à en croire les gens du pays, un berger de Sos-en-Albret courut le risque. Au milieu de la nuit, ce dernier attendit, camouflé sous un chêne tout proche du lieu "diabolique", la fin de la cérémonie. Pour son grand malheur, les sorcières, lui ingurgitèrent une infâme mixture et l'épuisèrent d'exploits amoureux. Le lendemain, on découvrit son corps, sans vie, portant des traits d'un vieillard.  

11-04-18

Jardin clos

                    Ce n'est qu'avec la règle de Saint Benoit, qu'apparaîtront les mots "Ora et Labora", prie et travaille, et c'est ainsi qu'à la fin du VI eme siècle, les jardins des monastères seront créés. Les jardins de monastères avaient plusieurs fonctions:

  • L'Hortus, le jardin potager
  • L'Herbularius, le jardin des simples, plantes médicinales
  • Le Viridarium, le verger
  • Le Bouquetier, le jardin des fleurs

Jardin clos, jardin du cloître:

      Sans titre

 

        D'inspiration monastique, ces jardins étaient conçus dans leur forme, possédant un espace bien défini et ordonné. Discret et secret, aux lignes épurées, ils étaient le miroir d'un microcosme pour que l'âme monastique puisse se retirer dans la méditation afin d'échapper aux souillures du monde extérieur.

 

        Le premier référent pour la création d'un jardin est l'eau, élément central du jardin autour duquel, des tracés vont associer des figures géométriques, droites, rectangles, carrés, cercles, toutes ces formes composées animent l'ensemble du jardin et constituent les éléments de base au recueillement spirituel L'eau: la pureté, le cercle: le monde céleste, la création, le carré: le monde matériel, le monde terrestre. 

Jardin Cathédrale St Etienne de Cahors Jardin église Notre Dame de Marmande   

Le plan qui combine le carré, est découpé par des allées perpendiculaires entre elles laissent apparaître la croix

 Jardin Clos

  

 

 

 

 

  

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13-01-17

Chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran 47160

 

 

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                                       Celle qui fut, et qui reste un des symboles de l'art roman, prisonnière de son histoire, prisonnière du temps qui passe, cette vieille dame est là pour  livrer ses secrets, et nous laisser découvrir la lecture de ses chapiteaux.

 

 

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Photo 12: La spirale est un symbole graphique bien antérieur aux Celtes. Le motifs de la spirale peut avoir été inspiré à l'origine par l'observation des turbulances de l'eau. On peut également supposer qu'elle permet d'établir la relation avec les puissances invisibles surnaturelles " énergies d'évolutions et d'involutions"

 

Photo 7: Elle est le symbole d'un passage d'une veine eau, une indication.L'eau est le principe même de la vie. Par les informations qu'elle emmaganise, elle devient le gardien de la mémoire du monde. Elle permet le passage du monde de la matière à celui de l'esprit

 

Photo 1: Représentation de la marque du tailleur de pierre, le tâcheron, le compagnon.

                        Toutes ces représentations, "art sacré", se sont attachées à répandre toutes leurs illustrations de l'histoire sainte, qui était un véritable récit, d'un enseignement religieux imagé à travers ces scuptures. Ces chefs d'oeuvres représentatifs ne sont que le reflet de l'homme à travers des scènes, utilisant des êtres aux formes exagérées, que se soit des monstres ou des animaux, le sculpteur, ne cherchait vraiment, que la représentation de l'homme à travers un symbole.

      

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Photo 6.8.9: Feuillage, dans la tradition romane, la représentation du feuillage est toujours un symbole d'espérance. Dans l'église romane, le végétal marque la promesse de la rédemption. Très souvent il est marqué par une tête de loup qui jaillit du feuillage. Il est là pour montrer le point d'ouverture, le début de notre chemin et de notre cheminement vers l'intérieur de nous même.

                      Le symbole, par définition n'était pas là pour donner une réponse à une question, mais simplement pour faire ressentir et éveiller des sens, afin de montrer un chemin à suivre. Toutes les interrogations, quelles qu'elles soient, sont dues à l'instant même sur notre état de conscience, qui va changer avec les événements du temps et permettre à chacun d'évoluer dans l'interprétation de ces sculptures.  Il y aura mille et une façons pour déchiffrer un châpiteau, dans le sens où personne n'a le même niveau de conscience, et qu'une oeuvre, une sculpture doit d'abord nous interpeller avant de pouvoir la comprendre. 

                       Nous pouvons l'aborder d'une façon objective, et là, elle ne sera que le refflet d' une réalité, qui ne changera rien en nous sauf le fait de trouver la représentation à notre goût ou pas, ou soit, nous pouvons l'interroger, mais celà dépendra de la qualité des questions posées pour que celles-ci nous donnent des réponses de qualité. Ces questions réponses sont en nous à travers l'imaginaire de chacun. 

 

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10

Photo 10: Cette colonne est la seule à être ornée à la base. Aulne, Verne, Vergne, il a toujours était considéré comme un arbre magique. Chez les Celtes, c'est l'arbre sacré sous lequel jaillissent les sources sacrées. Il a toujours été associé à la symbolique de l'eau. On ne peut le confondre avec une pomme de pin, car dans les traditions du Moyen Âge Saint Martin considérait le pin comme un arbre démoniaque.  Il permet selon les superstitions de ressusciter les morts. 

Extraits des notes historiques du chanoine Durengues (1860-1948)

Saint Patron: Saint Sabin évêque d'assise et martyre au IV eme siècle titulaire de l'église paroissiale primitive était  anciennement le patron de la paroisse.

Topographie: Villefranche est une bastide du XIII ème siècle qui appartient aux Ferréol, aux d'Albret, aux Caumont.C'était un chef- lieu de baillage et de juridiction comprenant les paroisses de Villefranche, de Saint Pierre de Cabadex, de Saint Etienne de Crespian ou de Peyré, d'Anzex, Corbian, Lussac, Lesbourres, Notre Dame des Près, de Saint Martin, Legrity, Razinet et Saint  Pé de Lanon. Il n'a jamais été la capitale de l'archiprête de Quayran , comme l'avance Samazenilh.................., est archiprête étant bien antérieur à la fondation de cette bastide et n'ayant jamais eu de chef lieu propement dit Villefranche fut pris par Derby en 1346, repris par les français et détruit sauf le château qui la même année fut de nouveau occupé par Derby. Occupé en 1569 par une force protestante de l'armée Montgomery, il fut enlevé par Dupleix qui commandait dans Casteljaloux une garnison catholique.

Eglise: Monsieur Samazenilh lui à consacré la notice suivante. Elle est située à la porte de Villefranche, sur le bord méridional du chemin de grande communication N°8 de cette ville à Lavardac.Elle se compose du choeur évidemment roman bysantin et de la nef gothique. Celle-ci n'offre rien de remarquable, ses murs se trouvent entierement nus, sans colonne, ni pilastre.Seulement une ligne de modillons les couronne intérieurement, et une porte en ogives sans ornement rattache cette partie de l'église à l'époque gothique. Quand au choeur, c'est là, nous semble-t-il l'ancienne église de Saint Savin et celle-ci mérite fort les nombreuses visites dont elle fait l'objet.

           Treize colonnes qui régnent à l'entour de ce sanctuaire dont elles dessinent l'enceinte, s'y relient entre elles par 12 arceaux à plein cintre. Chaque chapiteau de ses colonnes porte dans sa partie superieure, un envoutement, des feuilles de vigne ou des grappes de raisin. Ces chapiteaux, à l'exception d'un seul, sont historiés, et nous croyons utile d'en donner la description succinte.

1 )DSC_7673 Chapiteau, à droite en rentrant. Adam et Eve, ainsi que l'arbre de la science du bien et du mal, avec le serpent tentateur qui s'y voit enroulé.

2 )DSC_7672Chapiteau, Quatre lions entrelacés deux à deux par leur cou, lequel a une longueur démesurée. La queue de ces animaux ainsi que celle de tous les autres ci-après, leur dépasse sous le ventre, pour se relever le long du flanc, bien au dessus du corps et se termine par un fouet fort épanoui où figure une ou deux fleurs de lys ou tréfles.

3 )DSC_7671 Chapiteau, Quatre lions se tenant deux à deux  par une patte de devant levée à hauteur de poitrine. 

4 )DSC_7670 Chapiteau, deux centaures, dont toutefois la queue et la crinière indiquent plutôt un corps de lion que de cheval. Ces monstres tiennent chacun un arc tendu, visant un oiseau debout et ayant une forme humaine.

5 )DSC_7669 Chapiteau très fruste, cinq personnages dont l'un est à peine visible et dont les autres se trouvent fort dégradés. La première figure s'appuie contre une chaire, sur laquelle s'aperçoit une inscription devenue illisible. La chaire a pour support un lion. Le personnage opposé porte une urne ou amphore dans sa main, en se dirigeant vers la chaire .

6 )DSC_7668 Chapiteau, un personnage revêtu d'habits pontificaux, d'un côté un lion rampant de l'autre côté, un ange qui enlève au vieux une figure dont une main tient une amphore et l'autre un pain. Mais ici l'anse de l'amphore est au-dessus, et c'est dans cette anse que passe la main de cette dernière figure.

7 )DSC_7667 Chapiteau, sept figures qui doivent représenter l'adoration des mages. L'enfant Jésus reconnaissable au nimbe qui la couronne, repose sur les genoux de sa mère assise sur un escabeau. Des trois mages, le premier  est à genoux, les deux autres debout tenant chacun une urne dans la main. La Sainte Vierge a derrière elle deux personnages debout entre le premier mage et l'enfant  divin et dans les cieux plane un aigle tenant dans sa griffe un livre, à ce qui nous semble du moins. Nota. Ce chapiteau qui est celui du fond du sanctuaire, le précédent et le suivant, sont d'une pierre au grain plus fin et d'un meilleur travail que les autres, bien que l'on y remarque plusieurs fautes de dessin, l'enfant Jésus notamment s'y trouvant aussi grand que sa mère.

8 )DSC_7666 Chapiteau, sept figures agencées à peu près comme au précédent et représentant aussi un hommage, peut être l'adoration des bergers. Seulement le personnage qui soutient l'autre sur ces genoux parait être un homme et ici les trois personnages qui s'avancent vers les deux premiers se tiennent par la main, à la manière des bas-reliefs antiques. Derrière le personnage assis sur l'escabeau, on remarque deux autres figures assises également et dont la plus voisine des précédents tient sa tête appuyée dans sa main, dans l'attitude d'une personne qui écoute avec attention ce que paraissent  dire les autres personnages. 

9 )DSC_7665 Chapiteau, au centre, et faisant face au spectateur, un personnage nimbé et debout sous une arcade légèrement ogivale. Cette figure tient d'une main un livre sur son coeur. A sa gauche, se montrent un lion et un ange au-dessus de ce lion, à sa main droite un ange lion surmonté d'un oiseau aux ailes étendues.

10 )DSC_7664 Chapiteau, six oiseaux, les uns entrelacés par leurs cous, les autres par leurs becs lesquels sont démesurés. Ces oiseaux se tiennent aussi  deux à deux par une patte.

11 )DSC_7663 Chapiteau, sans figure, soit d'hommes, soit d'animaux, ornés seulement de feuilles ou palmes fort droites.

12 )DSC_7662 Chapiteau, cinq personnages, celui de devant, c'est à dire au centre se tient debout. De chaque côté une figure à cheval. Celle qui se trouve à la gauche du premier personnage joue d'un instrument à cordes, avec un archet, la bride de son cheval passée au bras qui tient l' instrument. Derrière ce musicien  s'en montre un second qui tient à hauteur de sa bouche, un instrument qu'il ne nous a pas été possible de déterminer. Le cavalier placé de l'autre côté de la première figure porte une chevelure crépée et fort prolongée par derrière sa tête. Il est impossible d'assigner des fonctions à la personne à pied qui se trouve derrière ce cavalier.

13 )DSC_7661 Chapiteau, deux figures d'hommes saisies chacun à la tête par un lion. Ces deux animaux réunissent leurs têtes au milieu du chapiteau pour saisir également le sommet de la tête d'un enfant debout et sur le devant. 

            Au chapiteau d'une des colonnes qui soutiennent l'arceau séparatif entre le choeur roman et la nef gothique, nous avons cru reconnaitre la fuite en Egypte. On y remarque une monture qui porte un enfant, et devant laquelle marche un personnage couvert d'un manteau en face d'une autre figure couvert d'un manteau également. Ce chapiteau a été maçonné et il y a une telle hauteur que nous n'avons pas pu discerner convenablement.

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Photo 11: L'aigle est l'animal solaire par exellence. Sa représentation correspond toujours à une logique spécifique. Selon sa situation dans l'édifice, il nous indique son rôle et sa fonction. Nous le retrouvons comme gardien du temple, c'est lui qui nous montre le chemin. Il peut seul s'élever jusqu'au soleil de la création, sans s'y brûler les yeux.

Photo 16: Dans la tradition romane, la représentation du feuillage est un symbole d'espérance. Il est la promesse de la transformation et du renouveau. Lorsque il arrive  à maturation,  les fleurs se sont transformées en fruits. Il est le moyen d'indiquer le chemin à suivre celui de la transformation.

           A l'intérieur du choeur, les arcs boutans sont surmontés, chacun d'une colonnette qui devait soutenir un entablement. Mais cette église n'avait plus ni voûte, ni toiture. Un arbre pin avait même pris racine au sommet du mur septentrionnal. Lorsque en 1840, pour conserver ce monument, le gouvernement, sur notre rapport accorda des fonds qui ont permis de le mettre quelque peu à l'abri de l'intempérie des saisons.Les pierres en sont de moyen appareil, à l'exception de l'église gothique qui est en moëllon.

           Somme toute, l'église de Saint Savin parait la plus précieuse que possède l'arrondissement de Nérac. Nota; les pierres de taille du sanctuaire portent des marques de tâcherons.  

                         Implantation  de la chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran

 

                                          Plan Villefrance de Queyran plan géomagnétique

                                                            22

La figure 22: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ magnétiques). En voici la légende:

  • Bleu veine d'eau
  • Violet cheminée cosmo-tellurique
  • Jaune réseau solaire

 

024-400Chapelle Saint Sabin autrefois

 

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16-12-16

Pierre de dédicace Chapelle Saint-Martin Limeuil 24510

IMG_3379 L'église romane de Saint Martin est dotée d'une pierre de dédicace, elle nous donne la date de la cérémonie le 30 janvier1194. En voici la traduction:

+L'AN DE L'INCARNATION DU SEIGNEUR MILLE CENT QUATRE VINGT QUATORZE INDICATION DOUZIÈME CONCURRENT CINQUIÈME EPACCE  XXVI LE TROISIÈME DES CALANDES DE FÉVRIER JOUR DU SEIGNEUR ADEMAR ÉVÊQUE DE PÉRIGUEUX EN L'HONNEUR DE LA SAINTE TRINITÉ ET DE SAINTE MARIE VIERGE ET DU BIENHEUREUX PAUL APÖTRE ET DU BIENHEUREUX THOMAS ARCHEVÊQUE ET MARTYR ET DE SAINTE CATERINE VIERGE ET MARTYRE ET DE TOUS LES SAINTS DE DIEU, HEBRARD DE VILLARS ÉTANT DIACRE DE CETTE EGLISE CELESTIN PAPE PRESIDENT A LA SAINTE EGLISE ROMAINE PHILIPPE ROI DES FRANCAIS EXERÇANT LE POUVOIR RICHARD ROI D'ANGLETERREN HELIE DE TAILLERAND ETANTDE PERIGORD, COMTE HELIE OCCUPANT LE SIEGE METROPOLITAIN DE BORDEAUX.