Mélisse
Son nom est latin et grec signifiant "feuilles à abeilles" rappellent combien ses fleurs sont appréciées de ces insectes. Son parfum de citron lui vaut sont nom de citronnelle, utilisée aujourd'hui contre les moustiques et les mites. Au Moyen Âge, mélisse et menthe étaient utilisées comme contrepoison. L'eau de mélisse des Carmes, célébre depuis le 17 ème siècle, était fort réputée pour soigner divers maux.
Propriétés: Antispasmodique, stimulante.
Indications: Lutte contre les troubles nerveux, les migraines, facilite la digestion.
Parties utilisées: Feuilles et sommités fleuries.
Menthe
Selon la légende, son nom provient de Mintha, nymphe de Proserphine, la déesse romaine, jalouse, la transforma en fleur. Elle est l'une des plantes médicinales les plus remarquables. La menthe, ou plutôt les menthes, dues à des hybridations naturelles, cultivées ou sauvage sont nombreuses, menthe verte, menthe poivrée, menthe à feuilles rondes, menthe pouliat ou plus communément herbes aux puces. Au Moyen Âge, si l'on administrait un contrepoison, on le faisait avec de la menthe, car elle était censée attirer le poison.
Propriétés: Digestive, stomachique, emménagogue, insecticide, tonique
Indications: Maladies respiratoires, nervosité, crampes, vertiges
Millepertuis
Les feuilles couvertes de petits points, lui donnent son nom, le millepertuis ou herbe à mille trous. Au Moyen Âge, selon la théorie des ressemblances, comme ses feuilles sont tachées et comme elles produisent une sorte de suc rougeâtre, on croyait qu'elle soignait les blessures sanglantes. C'est pourquoi elle est associée à Saint Jean Baptiste, dont le sang coula lorsqu'il fut décapité. La tradition en fait aussi, l'herbe de la Saint Jean, car elle devait être cueillie le jour du solstice d'été, en juin, à midi. C'est pour cette raison, qu'elle est aussi qualifiée de fleur solaire.
Propriétés: Antidepressive, anti-inflammatoire
Indications: Guérit blessures et plaies
Parties utilisées: Sommités fleuries
Romarin
Plante sacrée dès l'Antiquité, sa symbolique reste importante dans les siècles suivants. Pour les Chrétiens, la Vierge Marie se serait reposait sur un buisson de romarin et c'est depuis ce jour que ses fleurs ont la couleur du ciel. Plante mellifère, comme la plupart des labiées aromatiques, elle est utilisées, au Moyen Âge, à la fois pour la cuisine et pour confectionner des remèdes. Les fleurs de romarin étaient ainsi la composante essentielle de l'eau de la Reine de Hongrie, sorte d'élixir de jeunesse, connue dès le 14 ème siècle. Quelquefois, on y ajoutait des fleurs de lavande, de la menthe pouliot et de l'origan.
Propriétés: Antispasmodique, stimulante, antiseptique, cicatrisante
Indications: Entorses, maux de tête, problèmes respiratoires, aphtes
Parties utilisées: Feuilles et sommités fleuries
Rose
Comme dès l'Antiquité, la rose est célébrée au Moyen Âge comme la reine des fleurs, aux qualités ornementales, médicinale et culinaire. L'une des variétés de roses aurait été apportée en Europe au moment des croisades. Comme de nombreuse autres fleurs, elle était employée pour soigner, l'huile essentielle de rose soulageait le mal de tête et les pétales de rose confits stimulaient le coeur et l'intestin. Ses pétales séchés parfumaient le linge. Enfin, la symbolique de la rose était importante, elle est associée à la Vierge Marie, rappelant sa pureté. Depuis le 12 ème siècle et les écrits de Saint Bernard, la Vierge est comparée à la rose sans épines, les épines étaient l'emblème du péché.
Propriétés: Fébrifuge, anti-diarrhéique, astringente
Applications: Maux de gorges, de tête et d'yeux, soins de la peau
Sarriette
Depuis l'Antiquité, elle est appréciée tant pour ses vertus médicinales que pour ses qualités aromatiques. Ainsi, au Moyen Âge, elle faisait partie des herbes dont on faisait une soupe épaisse à base de plantes, de pain, d'oignons appelée "porée". Il semble aussi, que du fait de son nom latin "satureia", évoquant la figure du styre, on lui a attribué un pouvoir aphrodisiaque.
Propriétés: Antiseptique, anti-diarrhéique, digestive
Indications: Aphtes, Muguet, problèmes de peau
Sauge
La sauge est capable de protéger du tonnerre, à condition d'en faire bénir un bouquet le jour de l'Assomption. Elle protège une récolte si on la met à chaque coin du champ, mais il faudra surveiller car un proverbe dit aussi " quand un bouquet de sauge dépérit, la maison s'amoindrit".
La sauge officinale, probablement originaire d'Asie occidentale et répandue en région méditerranéenne, elles est réputée pour ses nombreuses vertus médicinales et culinaires. On dit qu'elle est la reine des plantes médicinales comme la rose est celle des fleurs d'agrément. Son étymologie issue du latin "salvare", en faite la plante qui sauve. Au Moyen Âge, il n'en existe que deux sortes, la sauce officinale et la sauge sclarée.
Propriétés: Stimulante, antispasmodique, stomachique, emménagogue
Indications: Troubles nerveux, cicatrise plaies et aphtes, fait baisser la fièvre.
Tanaisie
Au Moyen Âge, la tanaisie, est appréciée pour sa valeur culinaire et médicinale. Elle est à la fois réputée pour son pouvoir vermifuge, on l'appele aussi "herbe aux vers" et pour son parfum légèrement camphré. Elle faisait partie des herbes amères consommées pour rompre le jeûne et le carême. Elle est à manier avec précaution car elle a des indications et contre-indications de la sulfureuse absinthe.
Propriétés: Tonique, emménagogue, vermifuge, gigestive, béchique.
Indications: Douleurs rhumatismales, plaies, foulures; entorses
Notre Dame du Bourg, Sainte Colombe en Bruilhois 47310
1 2
3 4
La sculpture, l'orientation,, le dessin, chaque éléments a sa fonction à la foie physique, ornementale et liturgique. Chacun d'eux concourt, à faire de tout l'édifice un symbole, c'est à dire un pont entre les réalités visibles et invisibles. La lecture de ces chapiteaux correspondent à des aspirations personnelles.
Eglise Loupinat Monbahus 47290
Notes: Archives départementales du lot et Garonne, extraits des notes de chamoines Durengues.
Cette église eut aussi beaucoup à souffrir pendant les guerres de religion. Elle est toute découverte, écrivait en 1597 Nicolas de Villars dans ses mémoires. Il y a une grande ouverture derrière l'autel, aucun autel en pied, qu'un amas de pierres, point de cloche. Le recteur réside dans le Limousin, le vicaire a été trouvé sans robe.......On lit dans le verbal de Mascaron 1682. L'église est champêtre n'y ayant que quatre ou cinq maisons au voisinage, elle est longue de 12 cannes, large de 4, haute de 5, elle n'est ni voûtée ni lambrissée. Le clocher est en bas de l'édifice en triangle. L'ancienne église était romane, dit monsieur Massip, détruite de fond en comble par les protestants à la fin du XVI siècle. Elle fut reconstruite en 1639 dans le style gothique, telle qu'on la voit aujourd'hui. Son aspect est misérable.