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Chapelles en Aquitaine 47
Qui n’a jamais été saisi par l’immense beauté de nos chapelles ! Qui n’a jamais regardé vers l’infini et a abandonné ses communes mesures pour revivre une page d’histoire ! C’est oser s’aventurer au-delà des certitudes, c’est aussi l’aptitude à nous interroger sur notre passé et sur ceux qui ont su à travers des formes trouver l’acte de géométrie pour bâtir et laisser des traces d’un savoir-faire.
Approche d’une église Romane
Construire une église était une chose mais le choix de l’emplacement n’était pas laissé au hasard. Il fallait donc :
- Trouver le lieu
- Choisir le lieu
- Le lieu n’était pas forcément choisi par ses formes, sources, espaces, arbres…….
Ils utilisaient le système cosmologique. L’orientation était l’un des procédés pour déterminer l’implantation d’un lieu sacré :
- Il fallait une énergie du lieu
- Il fallait canaliser cette énergie à un endroit précis
- Il fallait canaliser en conscience les énergies telluriques et les énergies cosmiques.
- transcender l’homme
Il est tout à fait possible aujourd’hui non seulement de comprendre ce lieu, mais en plus d’en restituer un circuit initiatique, voulu par le constructeur par rapport à son :
- Rôle dogmatique (point fondamental et considéré comme incontestable des croyances ou des principes de la religion chrétienne)
- Rôle sacerdotal (fonction de ceux qui ont le privilège du sacré pour prier au nom du peuple, soit pour transmettre au peuple certains enseignements et bénédictions de Dieu).
Architecture solaire
L'architecture solaire orientée, nous invite à mettre en lumière notre inconscient pour nous libérer de ce que nous sommes. Elle devient une lumière mesurée, jeu d'ombre et de lumière, elle provoque des charges émotionnelles.
L'architecture solaire informationnelle donne la connaissance au- delà de la vie matérielle. Le chapiteau dans son essence est une information, une vibration porteuse d'informations.
Passeur de lumière, le vitrail est la frontière entre la matière et la lumière. Dans sa dimension immatérielle et son caractère changeant il a le pouvoir de transformer la lumière du soleil en paroles de lumière.
L'homme encore proche de la nature s'identifie à lui, le soleil en tant que support physique anime, il transforme, il rythme le temps. Composante magique il est l'objet de la représentation.
Arbre sacré chêne Tombeboeuf 47380
Au cours de mes promenades de chapelles en menhirs, par mont et par vaux, à côté du lieu-dit Barrail sur la commune de Tombeboeuf 47380, sur le coteau à votre droite se situe un chêne, seul, posé, majestueux à la frondaison imposante. Vous ne pouvez passer sur cette petite route sans vous arrêtez un instant.
L'arbre, lui, est perçu comme le représentant de la forêt. Depuis les temps les plus anciens, l'arbre a été un symbole de force, de pouvoir, de sagesse, de fertilité et de vie. Chaque espèce d'arbre possède sa propre forme distinctive et sa manière personnelle de produire ses fleurs, de porter ses fruits, de répandre ses graines, en réponse aux conditions selon lesquelles il se développe.
L'arbre possède son propre champ énergétique, donc voici les principaux ressentis au moment de s'en approcher, suivant son état de conscience du moment. Un végétal est doté d'une conscience.
- On oscille entre peur et confiance
- On oscille entre doute et assurance
- On oscille entre détente et agressivité
Approchez vous de celui-ci, essayez de sortir de vos certitudes de la vie quotidienne en donnant à votre mental un autre espace. Vous allez recevoir des questionnements les plus divers. Qu'il est énorme cet arbre, qu'il est beau ce chêne.....etc. Dès qu'une pensée apparaitra, dites vous qu'elle vous coupe de l'échange entre vous et l'arbre. Même si vous croyez que c'est une bonne pensée, alors, laissez là s'éloigner. Une autre apparaîtra jusqu' à ce que vos pensées s'effeuillent pour laisser un état d'abandon entre vous et l'arbre. Il risque de vous révèler un état bouleversant propre à votre histoire
.
Se régénérer dans la nature: Sous l'influence du rayonnement cosmique, rendu positif en traversant l'atmosphère, les électrons et les ions négatifs sortant du sol s'élèvent à sa rencontre. Les électrons empruntent alors les formes verticales conductrices pour monter. Les électrons montent par la sève humide des arbres jusqu'à leur cime. Un sommet au centre d'une étendue plane sera le point de convergence des électrons provenant des étendues environnantes.
C'est sur ces sommets pointus, au plus haut de sa frondaison que se rejoignent une amorce électrique montante et une amorce électrique descendante lorsque il y a surcharge d'électrons à la base des nuages. Un canal conducteur étant créé, à travers l'air isolant, les électrons montés retourne en vrac au sol à travers la foudre.
Les arbres captent le rayonnement cosmique à l'aide de leur frondaison et le rayonnement tellurique par leur système racinaire et les canalisent dans leur tronc. En choisissant un bel arbre adulte, bien droit et en bonne santé, nous pouvons nous revitaliser en plaquant notre colonne vertébrale contre le tronc de l'arbre. Par induction, notre corps récupérera une part de l'énergie cosmo-tellurique drainée par l'arbre.
Dossier technique chêne Tombeboeuf:
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Age 350 ans
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Rayon frondaison ...............................17.80 m
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Diamètre frondaison ...........................35.60 m
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Circonférence frondaison..................111.78 m
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Surface frondaison............................994.87 m2
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Circonférence tronc...............................4.95 m
Légende:
- bleu veine d'eau
- jaune réseau sacré
- rouge champ électrique
- gris champ magnétique
- orange champ thermique
Cet arbre est placé sur un réseau sacré (en jaune sur la photo) . Tout comme le monde animal et humain, le réseau sacré renforce la vitalité et les défenses des végétaux qui poussent dessus. Il est aussi traversé par une veine d'eau ( en bleu sur le photo).
Source Saint Germain Laroque Timbaut 47340
Le 28 mai 778, l'armée de Roland, neveu de Charlemagne, atteinte de la peste, fit une halte dans le vallon de Saint Germain. Roland fit le voeu d'élever un oratoire si ses hommes étaient guéris par cette eau. Apprenant cette guérison miraculeuse, Charlemagne fit édifier quelques années plus tard une chapelle qu'il dédia à Saint Germain évêque de Paris au VI siècle. (source wikipédia)
Les principes existent partout dans la nature sous diférentes formes selon les facteurs environnementaux, mais les aspects de la nature ont chacun des propriétés différentes. Cette eau minérale qui coule est riche en fer, car celui çi s'oxyde et se dissout dans l'eau, lui donnant cette couleur rouge. Ce phénomène se produit dans la nature grâce à une eau très minéralisée et riche en fer qui s'oxyde et s'oxygène en atteignant la surface de sa source. Cette eau de par sa teneur en fer, possède de multiples vertus: anémie, fièvre ainsi que pour sa qualité de vermifuge.
Cette eau symbole de vie fut très vite douée d'un pouvoir mystèrieux et christiannisée par l'installation d'une croix.
Les chats de la Romieu
La Romieu, est une petite ville du Gers dans le Sud-Ouest, sur le chemin des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Ses maisons entourent la collégiale et son cloitre. Sur les facades et parfois jusqu’à des endroits inattendus d’expressives sculptures de chats vous guettent, vous observent ou semblent vouloir jouer … Les chats de La Romieu illustrent une bien jolie légende mais pas seulement …
Au Moyen-Age, le chat n'était pas l'animal de compagnie que nous connaissons qui ronronne sur nos genoux ou dors sur nos papiers, nous regarde énigmatique. Dans le bestiaire médiéval, il apparait comme le "Musio" celui qui chasse la souris "Mus" en latin. On le dit fils de la lune, en Grèce et à Rome, il était associé au culte de Diane, divinité lunaire, car Diane, déesse de la chasse, pour échapper à Typhon, le terrible géant à cent têtes se dissimule sous l'aspect d'une chatte. Il porte en lui les secrets de la nuit. Il est le compagnon des sorcières et des femmes en général.
Le Moyen-Age, est une période tourmentée, de part les grandes guerres, les famines, les épidémies de peste, la peur de la mort, la psychose de l’Enfer, l’emprise de l’Eglise et ses dogmes. A l’Inquisition, des procès de chats eurent lieus, ils étaient érigés en victime expiatoire pour le rachat et le salut de l’âme. C’est après la grande épidémie de peste de 1347 où le chat fut utilisé pour ses capacités de chasseurs de souris et de rats porteurs de la terrible maladie, qu’il est entré dans nos maisons et par certains côtés est devenu dans la vie quotidienne l’animal familier que nous côtoyons.
Aussi harmonieux que subtil, le chat porte en lui de nombreux secrets de la nuit. En présence de nombreuses phobies il est le familier des endroits inaccessibles. Ces pupilles elliptiques se rétractent pour lui laisser sa propre vision diurne, son caractère prédateur, aux comportements complexes, ses excès le font entrer dans une autre dimension, dans une autre perception, il se retrouve dans sa propre vision lui permettant de traverser les couches éthériques. Aux aguets les yeux fixes, Il se manifeste par un temps d’arrêt, les poils droits il souffle, après cette chose entité !
Ces chats revisitent l’histoire de l’art en sculpture, laissons place à la légende des Chats de la Romieu, les sauveurs de la peste noire et de la famine.
Eglise Saint Pierre de Monbos Thènac 24240
Lecture des chapiteaux de l'Eglise de Monbos
Cette église qui fait le charme de cette campagne, implantée sur un versant naturel, pour ne pas dire sur un semblant de promontoire, seule, isolée, presque perdue, elle est en ce lieu pour laisser place à la maison de Dieu. Avait-elle récupérée cet endroit pour certaines raisons, selon des légendes, elle serait implantée à la croisée de certaines énergies mystérieuses mais encore plus elle était aussi, celle qui donnait une issue favorable aux problèmes d'infertilité.
On retrouve l’existence de cette chapelle dans une charte issue du cartulaire de Cadouin, suivant le texte, il est mentionné la donation de Boson, comte de Grignols et de tous ses biens périgourdins aux moines de Cadouin. La donation a lieu en 1135 dans l’église de Monbos en présence également d’Audebert, frère de Boson et seigneur de Puyguillem. Malgré son appartenance au monastère de Cadouin et sans doute aussi du fait de son emplacement stratégique entre vallée du Dropt et de la Dordogne, cette petite église eût à souffrir des guerres de religions, huguenots et catholiques, aux invasions barbares. Elle subît plusieurs remaniements………… (Information d’après la thèse de Florence Vachia sur les églises médiévales du Canton de Sigoulès).
Chaque détail, chaque forme de la construction anime une symbolique, cette chapelle, est placée dans une direction cosmique, tel que le voulait la liturgie de l’époque. Le principe de l’orientation était fondée sur la lumière, orientation choisie entre le solstice d’été et le solstice d’hiver, le soleil se levant à l'est, il est celui qui triomphe de la nuit, celui qui donne la lumière sur toutes choses, il est aussi la force rassemblant, point de rencontre entre Dieu et l’homme. Mais n’est- il pas plus ! Le plan de cet édifice est fondé entre différents états, le lieu et la relation au lieu, il doit repousser ou attirer, afin que l’âme pèlerine découvre, dimensions, formes et représentations, pour le conduire dans le mystère divin afin de pouvoir s’ouvrir à l’éveil spirituel à travers le symbole. La symbolique de la lumière de Saint Pierre de Monbos est une notion, associant deux éléments, dont l’un est physique, la lumière, et le second étant spirituel, croire, d’ailleurs souvent interprété, lumières/ ténèbres.
Les arcatures reposent sur des chapiteaux historiés, l’ensemble couronné par une frise sculptée. Riche d’enseignements, dans un monde sensible aux apparences, le sculpteur de l’époque, a livré une thématique, simple, naïve, en mêlant, imaginaire et réel, créant un facteur d’enseignement religieux à travers un livre de pierre. L’attrait principale est formé de quatre chapiteaux, historiés, placés dans le cœur, cet ensemble sculpté est la représentation même du changement d’état, le bien et le mal, il est représenté sous différentes formes en utilisant des scènes de la vie de tous les jours, ils sont là pour vous rappeler votre propre cheminement intérieur pour accéder à la vie divine.
Le chapiteau est le représentant d’un microcosme, formant trois parties bien distinctes, le monde inférieur, le monde terrestre et le monde céleste, dans lequel il y aura exagérément réparties des scènes de façons troublantes, qui interpellent le questionnement. Associés dans ce microcosme, des éléments empruntés à la nature, se mêlent, hommes, végétaux et animalité, constituent des signes perçus comme de multiple figures du mal, l’animal représenté, opposé à l’homme est une créature imparfaite, les oiseaux, eux sont le lien entre la terre et le ciel, l’homme représenté nu est un symbole de pureté….etc. Association de mystères, ces données spirituelles donnent un grand pouvoir symbolique de la vision du bien et du mal, la vision de l’après, celui du paradis. Un symbole est là pour vous questionner, pour ouvrir votre propre conscience. L’imagier de l’époque a donc inscrit une thématique bien ordonnée dans le système solaire du lieu, instrument permettant d’illustrer la Création et de comprendre le parcours de l’homme à travers le temps. Chargé de métaphores, ces chapiteaux nous livrent tous les sens de l’écriture, avec des enseignements, des mises en garde et des promesses,….etc. La mise en évidence des attributs féminins nous renseigne de la prééminence de la symbolique de la féminité, représentation des seins, des cheveux et du pubis. Elle incarne la féminité, la procréation mais aussi la fonction d'une épouse. Il est fort probable que la représentation soit à situer dans une continuité d'une ancienne croyance celtique, culture éloignée du contexte rural ou l'on peut supposer une superposition d'un culte chrétien à celui d'un culte paîen. N'oublions pas que les animaux sont aussi prédominant et ils constituent un des thèmes majeurs de l'art celtique dont ils étaient représentés de profil et les humains et divinités de face. On peut imaginer que le thème majeur représentait soit celui d'un dieu à la fois masculin et féminin ou celui d'une déesse associée à un dieu que l'on retrouve dans toute sa nudité sur le chapiteau deux et trois.
chapiteaux 1
Chapiteau 1 lecture :
- Parlant : Sur la base de l’astragale, une femme nue, laissant apparaître ses formes, debout, les bras écartés, tenant fermement de sa main droite un animal au collet et de sa main gauche brandissant une massue. Sur la partie centrale du chapiteau, on devine un serpent frayant, formant un enroulement. Au centre, une feuille, au pétiole tourné vers le bas semble tomber sur le serpent. Au-dessus, sur la partie haute du chapiteau, deux têtes s’opposant dont les mains sont déployées l’une vers la nef, l’autre vers le chœur. Sur la partie intérieure du chapiteau, au sol, un hérisson fuyant la scène, et juste au- dessus de lui, un animal fantastique sur-dimensionné à la queue segmentée, brisée. Sur la partie tailloir, sur chaque côté, un homme et une femme enlacés dans une posture très explicite.
- Signifiant, cachant : Le monde terrestre : la nudité est imagée par cette femme nue, symbole de pureté, brandissant un bâton, s’opposant et maîtrisant de sa main ferme, les intrus soumis à la tentation, aux péchés, pour les chasser de ce monde, une feuille, virevoltant, montrant sa chute, comme pour nous rappeler le pécher originel, un animal aux formes disproportionné à la queue fragmentée , cassée, pour nous enseigner toute la difficulté pour entrer et trouver sa place dans la maison de Dieu, un serpent frayant, laissant apparaître sa tête en regardant en direction de la nef, il est celui qui a imprégné le cœur d’Eve du péché de la tentation, mais il est aussi celui qui se glisse dans les méandres de la terre, il devient celui qui engloutit les âmes des pécheurs pour les livrer à la damnation éternelle, un hérisson de par sa plénitude naturel fuyant cette scène, restant lui-même en marchant en direction du cœur. Monde céleste, un couple nu, copulant, pour nous faire parvenir un message d’amour, aimez-vous les uns les autres, et non pas le rapport sexué, un visage d’où sort un bras avec une main repoussant toutes formes de mauvaises pensées. Le monde inférieur, représenté sur les bases de l’astragale représente le monde d’en dessous, le monde de la matière, le tellurisme.
Chapiteau 2
Chapiteau 2 lecture :
- Parlant : Un homme debout,nu, regardant du côté de la nef, tient de sa main droite un olifant qu’il porte à sa bouche et de sa main gauche il tient une massue.Sur sa droite, deux animaux à quatre pattes s’opposent et donnent l’impression de s’élever. Juste au-dessus sur l’astragale deux têtes dont sur l’une d’elles une main vient se poser. Sur la face avant, trois grosses feuilles aux longues tiges se croisant et rejoignant l’astragale. Un petit animal à quatre pattes fixé sur l’astragale. Au-dessus, sur la partie tailloir, une tête représentative d’un humain tient dans sa main gauche la tige d’une fleur en direction du chœur.Sur la partie intérieure, un animal,pouvant ressembler à un cerf les deux pattes arrières posées sur l’astragale et les pattes avant posées sur l’une des feuilles. Juste au-dessus de lui,se trouve un petit animal, un lapin .Sur la partie tailloir, une tête regarde en direction du chœur.
- Signifiant, cachant : Le mode terrestre : un homme nu symbole de pureté, souffle dans un olifant pour appeler des fidèles, il tient dans sa main droite un bâton pour chasser les impurs, un monde végétale luxuriant, s’entrecroise, s'élève, un animal à corne, prend appui sur des feuilles et sur son dos un oiseau posé semble nous montrer le changement d’état, celui de l’élévation. Le monde céleste : La tête ou les têtes sont là pour nous inviter, nous soumettre à la pensée divine, cette main vient nous inviter à écouter la parole de dieu.
Chapiteau 3
Chapiteau 3 lecture :
- Parlant : Un homme,nu, debout, posé sur sa main droite un oiseau, certainement un faucon, dans sa main gauche tenant un oiseau par les pattes, la tête en bas,sans doute une prise de chasse, un petit animal posé au sol.Sur la partie tailloir, un animal fantastique, à l’oeil démesuré. Au centre du chapiteau, plusieurs représentations naïves d’oiseaux, où l’on peut deviner une chouette, un coq….,etc , tous imbriqués les uns les autres.Et au-dessus, une représentations de fleurs s’opposant, toutes les deux liées par la même tige.Sur la partie, côté nef, un animal à quatre pattes avec deux yeux regardant vers le chœur porte sur son dos un petit animal.Sur la partie haute, un animal se retournant et regardant derrière lui .
- Signifiant, cachant : Monde terrestre : Chasse au faucon, très pratiquée au Moyen Âge, l’imagier, mêlant mystique et onirisme, utilise une iconographie variée,opposant quadrupèdes et oiseaux. Tous ces animaux imbriqués les uns les autres,représentent l’humain sous toutes ces formes et sous tous ses états, le fauconnier pratiquant la chasse, son arme favorite pour chasser les mauvais. Monde céleste: A travers ces représentations, monde animal et végétal, il nous est rappelé que nous pouvons tous y accéder.
Chapiteau 4
Chapiteau 4 lecture :
- Parlant : Un oiseau, au sol, sur son dos un chevreuil tous deux regardant vers la nef.Sur la partie astragale, deux fleurs dont les pétioles se rejoignent.Sur la partie centrale du chapiteau,deux grandes feuilles se déploient dont les tiges viennent parcourir le sol.Sur le haut, une tête humaine semblant repousser avec force une autre tête sur la partie nef, de chaque côté de cette représentation à gauche une fleur étant arrivé à maturation pétales déployées et à sa droite une fleur à demi-fleurie.Du côté intérieur, une petite tête humaine, sur sa droite un oiseau sur-dimensionné par rapport à celle-ci portant sur son dos un animal à quatres pattes. Sur la partie astragale, deux fleurs reliées entre elles.
- Signifiant, cachant : Monde terrestre : Ce chapiteau est le symbole du paradis dont il est la représentation sculptée, il incarne des états spirituels correspondant au séjour paradisiaque de l’homme, il est aussi le point de communication entre la terre et le ciel.
Cromlech Reaup Lisse 47170
Légende: Le plan représente les réseaux aquifères (veine d'eau) ainsi que les réseaux géomagnétiques (réseau solaire) en fonction du quadrilatère solsticial (orange) par rapport au lieu et lever du soleil . On constate que le quadrilatère est orienté dans une direction précise Est/Ouest, donc à l'équinox. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou avec la lune. En noir, les pierres plantées de chant entourant cette tombe circulaire de type tumulus (âge de fer) dont la stucture s'est effacée au fil des millénaires. On peut remarquer que les neufs pierres s'inscrivent dans le quadrilatère du lieu. En marron une cheminée cosmo-tellurique (rond de la sorcière) marque le sol faisant fuir la végétion.
En suivant les perceptions et connaissances ancestrales il apparait comme une évidence que les réseaux sont à l'origine de véritables flux d'énergies. Les courants sont invisibles dans l'état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Les sensations corporelles peuvent se manifester par une approche "radiesthésique"
" Las naou pèyros" vers 1813
Cette nature, riche de sa propre vie aux détails inépuisables, désignant tour à tour un semblant de chemin, au loin, un bouquet d'arbres, aux diversités d'essences variées, pins, chênes lièges, sont probablement les restes d'un peuplement ancien de ce lieu.
En approchant le lieu, il tend à écraser le temps en l'absorbant, pour laisser découvrir une forme ronde, monde imaginaire qu'il constitue en déployant sa perspective sur un axe imaginaire pour nous laisser découvrir un cercle de pierres, les neuf pierres. Ce lieu sans attrait apparent, isolé devient un lieu mystérieux où il abrite ses secrets sur le monde extérieur. Végétation fuyante, des arbres repoussés vers l'extérieur de son centre, comme une appropriation de cet espace, le vide pour nouer une étrange relation avec ce cercle à l'apparence d'un lien nourricier, signe d'une attention de la nature, "le rond de la sorcière".
La nature de par ces éléments du lieu semble amplifier la dynamique provoquée par sa forme ronde, mais n'est-il pas là pour représenter et faire ressentir un rapport émotionnel "la limite opposée à l'existence". Cette entité, marque l'espace de l'empreinte d'une présence cachée mais localisable.
Ce lieu de la nature est une véritable redécouverte, alors que l'ignorance populaire l'attribue au diable et à l'enfer, il est, pourtant le dissimulant de notre monde. Né de l'instauration d'une culture, passant d'un état visible à l'invisible, cet envers secret du monde est le reflet d'une veine d'eau qui traverse le rond de la sorcière, dans cette action elle est comme un miroir, qui permet de traverser le monde des apparences matériels pour laisser place à un lieu caché tout en ayant une signification de la mort et du temps qui s'écoule.
Histoires et légendes (extraits bulletin de la société Préhistorique Française)
Le cercle de pierres des Naous Peyros est certainement celui sur lequel le plus d'histoires et de légendes ont couru. Selon une tradition orale, le lieu était parfois nommé "Les Pierres de Diable". L'endroit aurait, en effet attiré les sorcières aux moments des sabbats, ces messes sataniques célébrées aux solstices d'été et d'hiver. Une autre histoire fantastique prétendait que les pierres recelaient un trésor gardé par un gigantesque serpent ...etc
Une derniere histoire mêlait pour sa part les deux précédentes. Au centre du monument reposait un trésor accessible seulement deux fois par an, lors des sabbats, à l'aube. La mort frappait, soi-disant, les curieux en quête de richesse en dehors de ce laps de temps. Or au XVIII siècle, à en croire les gens du pays, un berger de Sos-en-Albret courut le risque. Au milieu de la nuit, ce dernier attendit, camouflé sous un chêne tout proche du lieu "diabolique", la fin de la cérémonie. Pour son grand malheur, les sorcières, lui ingurgitèrent une infâme mixture et l'épuisèrent d'exploits amoureux. Le lendemain, on découvrit son corps, sans vie, portant des traits d'un vieillard.
Chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran 47160
Celle qui fut, et qui reste un des symboles de l'art roman, prisonnière de son histoire, prisonnière du temps qui passe, cette vieille dame est là pour livrer ses secrets, et nous laisser découvrir la lecture de ses chapiteaux.
Photo 12: La spirale est un symbole graphique bien antérieur aux Celtes. Le motifs de la spirale peut avoir été inspiré à l'origine par l'observation des turbulances de l'eau. On peut également supposer qu'elle permet d'établir la relation avec les puissances invisibles surnaturelles " énergies d'évolutions et d'involutions"
Photo 7: Elle est le symbole d'un passage d'une veine eau, une indication.L'eau est le principe même de la vie. Par les informations qu'elle emmaganise, elle devient le gardien de la mémoire du monde. Elle permet le passage du monde de la matière à celui de l'esprit.
Photo 1: Représentation de la marque du tailleur de pierre, le tâcheron, le compagnon.
Toutes ces représentations, "art sacré", se sont attachées à répandre toutes leurs illustrations de l'histoire sainte, qui était un véritable récit, d'un enseignement religieux imagé à travers ces scuptures. Ces chefs d'oeuvres représentatifs ne sont que le reflet de l'homme à travers des scènes, utilisant des êtres aux formes exagérées, que se soit des monstres ou des animaux, le sculpteur, ne cherchait vraiment, que la représentation de l'homme à travers un symbole.
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Photo 6.8.9: Feuillage, dans la tradition romane, la représentation du feuillage est toujours un symbole d'espérance. Dans l'église romane, le végétal marque la promesse de la rédemption. Très souvent il est marqué par une tête de loup qui jaillit du feuillage. Il est là pour montrer le point d'ouverture, le début de notre chemin et de notre cheminement vers l'intérieur de nous même.
Le symbole, par définition n'était pas là pour donner une réponse à une question, mais simplement pour faire ressentir et éveiller des sens, afin de montrer un chemin à suivre. Toutes les interrogations, quelles qu'elles soient, sont dues à l'instant même sur notre état de conscience, qui va changer avec les événements du temps et permettre à chacun d'évoluer dans l'interprétation de ces sculptures. Il y aura mille et une façons pour déchiffrer un châpiteau, dans le sens où personne n'a le même niveau de conscience, et qu'une oeuvre, une sculpture doit d'abord nous interpeller avant de pouvoir la comprendre.
Nous pouvons l'aborder d'une façon objective, et là, elle ne sera que le refflet d' une réalité, qui ne changera rien en nous sauf le fait de trouver la représentation à notre goût ou pas, ou soit, nous pouvons l'interroger, mais celà dépendra de la qualité des questions posées pour que celles-ci nous donnent des réponses de qualité. Ces questions réponses sont en nous à travers l'imaginaire de chacun.
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Photo 10: Cette colonne est la seule à être ornée à la base. Aulne, Verne, Vergne, il a toujours était considéré comme un arbre magique. Chez les Celtes, c'est l'arbre sacré sous lequel jaillissent les sources sacrées. Il a toujours été associé à la symbolique de l'eau. On ne peut le confondre avec une pomme de pin, car dans les traditions du Moyen Âge Saint Martin considérait le pin comme un arbre démoniaque. Il permet selon les superstitions de ressusciter les morts.
Extraits des notes historiques du chanoine Durengues (1860-1948)
Saint Patron: Saint Sabin évêque d'assise et martyre au IV eme siècle titulaire de l'église paroissiale primitive était anciennement le patron de la paroisse.
Topographie: Villefranche est une bastide du XIII ème siècle qui appartient aux Ferréol, aux d'Albret, aux Caumont.C'était un chef- lieu de baillage et de juridiction comprenant les paroisses de Villefranche, de Saint Pierre de Cabadex, de Saint Etienne de Crespian ou de Peyré, d'Anzex, Corbian, Lussac, Lesbourres, Notre Dame des Près, de Saint Martin, Legrity, Razinet et Saint Pé de Lanon. Il n'a jamais été la capitale de l'archiprête de Quayran , comme l'avance Samazenilh.................., est archiprête étant bien antérieur à la fondation de cette bastide et n'ayant jamais eu de chef lieu propement dit Villefranche fut pris par Derby en 1346, repris par les français et détruit sauf le château qui la même année fut de nouveau occupé par Derby. Occupé en 1569 par une force protestante de l'armée Montgomery, il fut enlevé par Dupleix qui commandait dans Casteljaloux une garnison catholique.
Eglise: Monsieur Samazenilh lui à consacré la notice suivante. Elle est située à la porte de Villefranche, sur le bord méridional du chemin de grande communication N°8 de cette ville à Lavardac.Elle se compose du choeur évidemment roman bysantin et de la nef gothique. Celle-ci n'offre rien de remarquable, ses murs se trouvent entierement nus, sans colonne, ni pilastre.Seulement une ligne de modillons les couronne intérieurement, et une porte en ogives sans ornement rattache cette partie de l'église à l'époque gothique. Quand au choeur, c'est là, nous semble-t-il l'ancienne église de Saint Savin et celle-ci mérite fort les nombreuses visites dont elle fait l'objet.
Treize colonnes qui régnent à l'entour de ce sanctuaire dont elles dessinent l'enceinte, s'y relient entre elles par 12 arceaux à plein cintre. Chaque chapiteau de ses colonnes porte dans sa partie superieure, un envoutement, des feuilles de vigne ou des grappes de raisin. Ces chapiteaux, à l'exception d'un seul, sont historiés, et nous croyons utile d'en donner la description succinte.
1 ) Chapiteau, à droite en rentrant. Adam et Eve, ainsi que l'arbre de la science du bien et du mal, avec le serpent tentateur qui s'y voit enroulé.
2 )Chapiteau, Quatre lions entrelacés deux à deux par leur cou, lequel a une longueur démesurée. La queue de ces animaux ainsi que celle de tous les autres ci-après, leur dépasse sous le ventre, pour se relever le long du flanc, bien au dessus du corps et se termine par un fouet fort épanoui où figure une ou deux fleurs de lys ou tréfles.
3 ) Chapiteau, Quatre lions se tenant deux à deux par une patte de devant levée à hauteur de poitrine.
4 ) Chapiteau, deux centaures, dont toutefois la queue et la crinière indiquent plutôt un corps de lion que de cheval. Ces monstres tiennent chacun un arc tendu, visant un oiseau debout et ayant une forme humaine.
5 ) Chapiteau très fruste, cinq personnages dont l'un est à peine visible et dont les autres se trouvent fort dégradés. La première figure s'appuie contre une chaire, sur laquelle s'aperçoit une inscription devenue illisible. La chaire a pour support un lion. Le personnage opposé porte une urne ou amphore dans sa main, en se dirigeant vers la chaire .
6 ) Chapiteau, un personnage revêtu d'habits pontificaux, d'un côté un lion rampant de l'autre côté, un ange qui enlève au vieux une figure dont une main tient une amphore et l'autre un pain. Mais ici l'anse de l'amphore est au-dessus, et c'est dans cette anse que passe la main de cette dernière figure.
7 ) Chapiteau, sept figures qui doivent représenter l'adoration des mages. L'enfant Jésus reconnaissable au nimbe qui la couronne, repose sur les genoux de sa mère assise sur un escabeau. Des trois mages, le premier est à genoux, les deux autres debout tenant chacun une urne dans la main. La Sainte Vierge a derrière elle deux personnages debout entre le premier mage et l'enfant divin et dans les cieux plane un aigle tenant dans sa griffe un livre, à ce qui nous semble du moins. Nota. Ce chapiteau qui est celui du fond du sanctuaire, le précédent et le suivant, sont d'une pierre au grain plus fin et d'un meilleur travail que les autres, bien que l'on y remarque plusieurs fautes de dessin, l'enfant Jésus notamment s'y trouvant aussi grand que sa mère.
8 ) Chapiteau, sept figures agencées à peu près comme au précédent et représentant aussi un hommage, peut être l'adoration des bergers. Seulement le personnage qui soutient l'autre sur ces genoux parait être un homme et ici les trois personnages qui s'avancent vers les deux premiers se tiennent par la main, à la manière des bas-reliefs antiques. Derrière le personnage assis sur l'escabeau, on remarque deux autres figures assises également et dont la plus voisine des précédents tient sa tête appuyée dans sa main, dans l'attitude d'une personne qui écoute avec attention ce que paraissent dire les autres personnages.
9 ) Chapiteau, au centre, et faisant face au spectateur, un personnage nimbé et debout sous une arcade légèrement ogivale. Cette figure tient d'une main un livre sur son coeur. A sa gauche, se montrent un lion et un ange au-dessus de ce lion, à sa main droite un ange lion surmonté d'un oiseau aux ailes étendues.
10 ) Chapiteau, six oiseaux, les uns entrelacés par leurs cous, les autres par leurs becs lesquels sont démesurés. Ces oiseaux se tiennent aussi deux à deux par une patte.
11 ) Chapiteau, sans figure, soit d'hommes, soit d'animaux, ornés seulement de feuilles ou palmes fort droites.
12 ) Chapiteau, cinq personnages, celui de devant, c'est à dire au centre se tient debout. De chaque côté une figure à cheval. Celle qui se trouve à la gauche du premier personnage joue d'un instrument à cordes, avec un archet, la bride de son cheval passée au bras qui tient l' instrument. Derrière ce musicien s'en montre un second qui tient à hauteur de sa bouche, un instrument qu'il ne nous a pas été possible de déterminer. Le cavalier placé de l'autre côté de la première figure porte une chevelure crépée et fort prolongée par derrière sa tête. Il est impossible d'assigner des fonctions à la personne à pied qui se trouve derrière ce cavalier.
13 ) Chapiteau, deux figures d'hommes saisies chacun à la tête par un lion. Ces deux animaux réunissent leurs têtes au milieu du chapiteau pour saisir également le sommet de la tête d'un enfant debout et sur le devant.
Au chapiteau d'une des colonnes qui soutiennent l'arceau séparatif entre le choeur roman et la nef gothique, nous avons cru reconnaitre la fuite en Egypte. On y remarque une monture qui porte un enfant, et devant laquelle marche un personnage couvert d'un manteau en face d'une autre figure couvert d'un manteau également. Ce chapiteau a été maçonné et il y a une telle hauteur que nous n'avons pas pu discerner convenablement.
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Photo 11: L'aigle est l'animal solaire par exellence. Sa représentation correspond toujours à une logique spécifique. Selon sa situation dans l'édifice, il nous indique son rôle et sa fonction. Nous le retrouvons comme gardien du temple, c'est lui qui nous montre le chemin. Il peut seul s'élever jusqu'au soleil de la création, sans s'y brûler les yeux.
Photo 16: Dans la tradition romane, la représentation du feuillage est un symbole d'espérance. Il est la promesse de la transformation et du renouveau. Lorsque il arrive à maturation, les fleurs se sont transformées en fruits. Il est le moyen d'indiquer le chemin à suivre celui de la transformation.
A l'intérieur du choeur, les arcs boutans sont surmontés, chacun d'une colonnette qui devait soutenir un entablement. Mais cette église n'avait plus ni voûte, ni toiture. Un arbre pin avait même pris racine au sommet du mur septentrionnal. Lorsque en 1840, pour conserver ce monument, le gouvernement, sur notre rapport accorda des fonds qui ont permis de le mettre quelque peu à l'abri de l'intempérie des saisons.Les pierres en sont de moyen appareil, à l'exception de l'église gothique qui est en moëllon.
Somme toute, l'église de Saint Savin parait la plus précieuse que possède l'arrondissement de Nérac. Nota; les pierres de taille du sanctuaire portent des marques de tâcherons.
Implantation de la chapelle Saint Sabin Villefranche du Queyran
La figure 22: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ magnétiques). En voici la légende:
- Bleu veine d'eau
- Violet cheminée cosmo-tellurique
- Jaune réseau solaire
Chapelle Saint Sabin autrefois
Pierre de dédicace Chapelle Saint-Martin Limeuil 24510
L'église romane de Saint Martin est dotée d'une pierre de dédicace, elle nous donne la date de la cérémonie le 30 janvier1194. En voici la traduction:
+L'AN DE L'INCARNATION DU SEIGNEUR MILLE CENT QUATRE VINGT QUATORZE INDICATION DOUZIÈME CONCURRENT CINQUIÈME EPACCE XXVI LE TROISIÈME DES CALANDES DE FÉVRIER JOUR DU SEIGNEUR ADEMAR ÉVÊQUE DE PÉRIGUEUX EN L'HONNEUR DE LA SAINTE TRINITÉ ET DE SAINTE MARIE VIERGE ET DU BIENHEUREUX PAUL APÖTRE ET DU BIENHEUREUX THOMAS ARCHEVÊQUE ET MARTYR ET DE SAINTE CATERINE VIERGE ET MARTYRE ET DE TOUS LES SAINTS DE DIEU, HEBRARD DE VILLARS ÉTANT DIACRE DE CETTE EGLISE CELESTIN PAPE PRESIDENT A LA SAINTE EGLISE ROMAINE PHILIPPE ROI DES FRANCAIS EXERÇANT LE POUVOIR RICHARD ROI D'ANGLETERREN HELIE DE TAILLERAND ETANTDE PERIGORD, COMTE HELIE OCCUPANT LE SIEGE METROPOLITAIN DE BORDEAUX.
Patrimoine en Aquitaine
Qui n'a jamais été saisi par l'immense beauté de notre patrimoine! Qui n'a jamais regardé vers l'infini et a abandonné ses communes mesures pour revivre une page d'histoire! C'est oser s'aventurer au delà des certitudes, c'est aussi l'aptitude à nous interroger sur notre passé et sur ceux qui ont su à travers des formes trouver l'acte de géométrie pour bâtir et laisser des traces d'un savoir faire. Bien des hommes, bien des femmes , bien des enfants ont embrassé la foi à travers de cruels épisodes de guerres, d'épidémies et de sacrifices face à la réalité de cette page d'hitoire.
A travers les décennies, il y en a un autre qui a traversé de nombreuse péripéties celui de nos édifices religieux. Les traces de leur passé s'est arrêté et s'est figé pour nous permettre à chacun de retrouver et de renouer avec cette histoire lointaine. Si l'on est en droit d'avoir une vision strictement romantique du patrimoine, on peut aussi envisager de prêter à ce dernier des vertus pédagogiques pour nous aider à aiguiser notre jugement sur la civilisation moderne. Une lecture attentive des présentations proposées, qu'elle soit poêtique, scientifique, selon les goûts et les besoins de chacun, ne peut que vous guider dans vos choix futurs.
Essayer de comprendre ce patrimoine, c'est déjà tenter de démêler un écheveau où interviennent tant de paramétres qu'il est difficile de cerner lesquels des facteurs, naturels et humains ont la primeur pour expliquez cette exeptionnelle variété d'expressions. C'est bien de plusieurs dizaines de types d'églises que nous allons présenter afin d'entrer dans le monde de la géobiologie pour accéder dans le détail de ces architectures afin de comprendre le savoir de nos anciens constructeurs.
Toutes belles, toutes étonnantes, elles nous donnent toutes envie de s'arrêter pour mieux les connaître, et surtout de pouvoir approcher le mystère de leur singularité. De cette diversité, nous ne tiendrons compte que des grands traits, ceux qui parlent d'évidences, des formes, de proportions, de symboles, des réseaux et bien sur des matériaux.
Notre approche pour les chapelles romanes n'est pas le fait du hasard. L'invisible dont personne ne parle, les mystères, les légendes ne font qu'éveiller nos sens.Fondé, ou infondé nous allons à travers la géobiologie essayer de donner un sens, ou plustôt nous allons soulever un savoir ancêstrale resté au fond d'un tiroir qui appartenait à la liturgie.
Au 21 eme siècle, à travers toute notre évolution avons nous oublié que la technologie est un produit de la terre! Ce produit là est de l'énergie puisque il est issu de la terre. Alors pourquoi ne pas vouloir mieux regarder, mieux comprendre ce phénomène qui a appartenu durant des siècles à des générations qui ont su à travers leurs constructions nous laisser leur savoir sur la captation des énergies.