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LIEUX D'ENERGIES

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7 août 2023

Lieux d'Energies

Chapelles en Aquitaine 47

Qui n’a jamais été saisi par l’immense beauté de nos chapelles ! Qui n’a jamais regardé vers l’infini et a abandonné ses communes mesures pour revivre une page d’histoire ! C’est oser s’aventurer au-delà des certitudes, c’est aussi l’aptitude à nous interroger sur notre passé et sur ceux qui ont su à travers des formes trouver l’acte de géométrie pour bâtir et laisser des traces d’un savoir-faire. 

                                                        

 Approche d’une église Romane

               Construire une église était une chose mais le choix de l’emplacement n’était  pas  laissé au hasard. Il fallait donc :

  • Trouver le lieu
  • Choisir le lieu
  • Le lieu n’était  pas forcément choisi par ses formes, sources, espaces, arbres…….

              Ils utilisaient  le système cosmologique. L’orientation  était  l’un des procédés pour déterminer l’implantation d’un lieu sacré :

  • Il fallait une énergie du lieu
  • Il fallait canaliser cette énergie à un endroit précis
  • Il fallait canaliser en conscience les énergies telluriques et les énergies cosmiques.
  • transcender l’homme

              Il est tout à fait possible aujourd’hui non seulement de comprendre ce lieu, mais en plus d’en restituer un circuit initiatique, voulu par le constructeur par rapport à son :

  • Rôle dogmatique (point fondamental  et considéré comme incontestable des croyances  ou des principes de la religion chrétienne)
  • Rôle sacerdotal (fonction de ceux qui ont le privilège du sacré pour prier au nom du peuple, soit pour transmettre au peuple certains enseignements et bénédictions de Dieu).

 

18 avril 2022

Architecture solaire


 L'architecture solaire orientée, nous invite à mettre en lumière notre inconscient pour nous libérer de ce que nous sommes. Elle devient une lumière mesurée, jeu d'ombre et de lumière, elle provoque des charges émotionnelles.

                                     

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L'architecture solaire informationnelle donne la connaissance au- delà de la vie matérielle. Le chapiteau dans son essence est une information, une vibration porteuse d'informations.

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Passeur de lumière, le vitrail est la frontière entre la matière et la lumière. Dans sa dimension immatérielle  et son caractère changeant il a le pouvoir de transformer la lumière du soleil en paroles de lumière.

 

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L'homme encore proche de la nature s'identifie à lui, le soleil en tant que support physique anime, il transforme, il rythme le temps. Composante magique il est l'objet de la représentation.  

                                                   

 

6 janvier 2021

Cimetières, Croix, tombes, .......

Cimetière, cœmeterium, lieu saint destiné à enterrer les corps des fidèles morts dans le sein de l'église catholique. Ce mot vient du grec et veut dire dortoir ; je dors, parce que dans les principes de la religion, les fidèles défunts ne sont pas proprement morts, ils dorment en attendant la résurrection générale

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      LA MORT---------------L'ÄME HORS.

Dans le mot mort nous retrouvons  la lettre M (mère), dans la lettre T (terre) suivie de O (eau), R (air), ils font partis des  éléments qui composent  notre Mère Terre. Il en manque un, l'élément feu qui lui apparait d'une façon beaucoup plus subtil. Au moment du décès d'une personne on dit qu'il s'éteint, le jour de  la retranscription sur son acte de décès  il sera marqué feu........Ils sont les quatre éléments que constituent notre terre.

Sous l’empire de Charlemagne pour rompre tout à fait avec la coutume païenne de la crémation des dépouilles, il est prescrit de donner une sépulture aux défunts. Ceci en référence aussi au jugement dernier et à la résurrection des morts, réduits en cendres cela ne convenait pas. Mais avec cette idée que plus on est proche de Dieu, plus on est sous sa protection, cela amène à choisir de se faire inhumer dans, et autour de l’église. Pourtant, déjà plusieurs capitulaires de Charlemagne interdisaient les inhumations dans les églises sauf celle des évêques, des abbés et des prêtres. Les interdits sont réitérés jusqu’à la fin du IXe siècle, Mais sans grand effet. L'usage d'enterrer dans l'église s'introduisit aussi insensiblement : on n'y enterra d'abord que les personnes distinguées par leur sainteté, puis les ecclésiastiques, ensuite les hommes constitués en dignités; enfin, depuis plus de huit cents ans, on y enterre les laïques indifféremment.

Juridiquement, les tombes étaient de deux sortes : celles des fondateurs d'églises et de chapelles leur appartenaient en toute propriété ainsi qu'à leurs descendants ou successeurs; par ailleurs, des portions du sous-sol d'une église pouvaient être concédées sans limitation de durée à des familles ou à des corps organisés. Enfin le clergé pouvait autoriser la simple inhumation dans le sol de l'église, sans qu'elle s'accompagne d'une concession.

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Pour les chrétiens, la croix, en raison de la condamnation et de la mort de Jésus est symbole du mystère pascal et signe de salut pour l'humanité. Elle révèle l'amour infini de Dieu dans le don salvafique du Christ mort et ressuscité. Elle nous rappelle notre baptême par lequel nous devenons enfants de Dieu.  Une grande croix au centre du cimetière donne  l'espace, le symbole d'un lieu dominé par la spiritualité chrétienne. Le cimetière lieu de paix et de sérénité par laquelle la mort est avant tout l'événement  scellé de l'itinéraire de tout homme.

Mais elle est encore bien plus, elle concentre un endroit de repos éternel pour constituer une mémoire collective, un passage dans l'aù- delà. Elle est la destinée humaine, un symbole ascensionnel, les âmes s'élèvent vers Dieu.

                                                       

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Tombes funéraires, toutes surmontées d'une croix, ouvrages destinés à perpétuer le souvenir et à matérialiser l'emplacement. Le symbolisme chrétien investi les objets, tombes, croix, peintures, La croix découpe, ordonne et mesure les espaces sacrés des cimetières et églises. 

Au détour de certains lieux, des formes pensées se créent, entités, esprits au plus classique du sens du terme désignent des ressentis, des visions, des apparitions étranges qui peuvent se manifester en ces lieux.

  

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Loi d’inhumation

Jusqu'au  XVIII ème siècle, on avait le droit d'enterrer des morts dans l'église. Le roi Louis XVI interdira cette pratique le 10 mars 1776 pour des raisons de « salubrité de l'air » Il était très fréquent d'enterrer les morts dans l'église et dans les registres on trouvait : «enterré dans l'église», «dans les tombeaux de ses ancêtres», «dans les tombeaux de la fabrique». On devait même payer un droit pour avoir droit à un tombeau dans l'église c'était souvent les nobles, ou les personnes qui faisaient des dons à l'église qui avait des tombeaux dans l'église. On trouve encore des vieilles tombes dans des églises en latin généralement à même le sol.

De chapelles, en cimetières nous avons rencontrés de belles restaurations, de belles mises en valeur de ces lieux qui ont tant à nous raconter, à nous enseigner. Mais hélas, aussi parfois des choix plus hasardeux, douteux, peut-être dus à l'ignorance d'un édile, l'égo d'une famille ou à une concession acquise à perpétuité par un ancêtre, par exemple une pierre tombale ou un caveau flambant neuf à côté d'une tombe abandonnée à la croix moussue et envahie par le lierre.

 

7 août 2019

Arbre sacré chêne Tombeboeuf 47380

Au cours de mes promenades de chapelles en menhirs, par mont et par vaux, à côté du lieu-dit   Barrail sur la commune de Tombeboeuf 47380, sur le coteau à votre droite se situe un chêne, seul, posé, majestueux à la frondaison imposante. Vous ne pouvez passer sur cette petite route sans vous arrêtez un instant.       

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L'arbre, lui, est perçu comme le représentant de la forêt. Depuis les temps les plus anciens, l'arbre a été un symbole de force, de pouvoir, de sagesse, de fertilité et de vie. Chaque espèce d'arbre possède sa propre forme distinctive et sa manière personnelle de produire ses fleurs, de porter ses fruits, de répandre ses graines, en réponse aux conditions selon lesquelles il se développe.

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L'arbre possède son propre champ énergétique, donc voici les principaux ressentis au moment de s'en approcher, suivant son état de conscience du moment. Un végétal est doté d'une conscience.

  • On oscille entre  peur et  confiance
  • On oscille entre  doute et assurance
  • On oscille entre détente et agressivité

Approchez vous de celui-ci, essayez de sortir de vos certitudes de la vie quotidienne en donnant à votre mental un autre espace. Vous allez recevoir des questionnements les plus divers. Qu'il est énorme cet arbre, qu'il est beau ce chêne.....etc. Dès qu'une pensée apparaitra, dites vous qu'elle vous coupe de l'échange entre vous et l'arbre. Même si vous croyez que c'est une bonne pensée, alors, laissez là s'éloigner. Une autre apparaîtra jusqu' à ce que vos pensées s'effeuillent pour laisser un état d'abandon entre vous et l'arbre. Il risque de vous révèler un état  bouleversant propre à votre histoire

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Se régénérer dans la nature: Sous l'influence du rayonnement cosmique, rendu positif en traversant l'atmosphère, les électrons et les ions négatifs sortant du sol s'élèvent à sa rencontre. Les électrons empruntent alors les formes verticales conductrices pour monter. Les électrons montent par la sève humide des arbres jusqu'à leur cime. Un sommet au centre d'une étendue plane sera le point de convergence des électrons provenant des étendues environnantes.

C'est sur ces sommets pointus, au plus haut de sa frondaison que se rejoignent une amorce électrique montante et une amorce électrique descendante lorsque il y a surcharge d'électrons à la base des nuages. Un canal conducteur étant créé, à travers l'air isolant, les électrons montés retourne en vrac au sol à travers la foudre.  

Les arbres captent le rayonnement cosmique à l'aide de leur frondaison et le rayonnement tellurique par leur système racinaire et les canalisent dans leur tronc. En choisissant un bel arbre adulte, bien droit et en bonne santé, nous pouvons nous revitaliser en plaquant notre colonne vertébrale contre le tronc de l'arbre. Par induction, notre corps récupérera une part de l'énergie cosmo tellurique drainée par l'arbre.

Chêne Tombeboeuf l'hivers

Dossier technique chêne Tombeboeuf: 

  • Age 350 ans
  • Rayon frondaison ...............................17.80 m
  • Diamètre frondaison ...........................35.60 m 
  • Circonférence frondaison..................111.78 m
  • Surface frondaison............................994.87 m2
  • Circonférence tronc...............................4.95 m 

Chêne Tombeboeuf l'hivers

                                   

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Légende:

  • bleu veine d'eau
  • jaune réseau sacré
  • rouge champ électrique
  • gris champ magnétique
  • orange champ thermique

Cet arbre est placé sur un réseau sacré (en jaune sur la photo) . Tout comme le monde animal et humain, le réseau sacré renforce la vitalité et les défenses des végétaux qui  poussent dessus. Il est aussi traversé par une veine d'eau ( en bleu sur le photo).

Chêne Tombeboeuf l'été

 

 

 

1 août 2019

Source Saint Germain Laroque Timbaut 47340

Le 28 mai 778, l'armée de Roland, neveu de Charlemagne, atteinte de la peste, fit une halte dans le vallon de Saint Germain. Roland fit le voeu d'élever un oratoire si ses hommes étaient guéris par cette eau. Apprenant cette guérison miraculeuse, Charlemagne fit édifier quelques années plus tard une chapelle qu'il dédia à Saint Germain évêque de Paris au VI siècle. (source wikipédia)

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Les principes existent partout dans la nature sous différentes formes selon les facteurs environnementaux, mais les aspects de la nature ont chacun des propriétés différentes. Cette eau minérale qui coule est riche en fer, car celui-ci s'oxyde et se dissout dans l'eau, lui donnant cette couleur rouge. Ce phénomène se produit dans la nature grâce à une eau très minéralisée et riche en fer qui s'oxyde et s'oxygène en atteignant la surface de sa source. Cette eau de par sa teneur en fer, possède de multiples vertus: anémie, fièvre ainsi que pour sa qualité de vermifuge.

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Cette eau symbole de vie fut très vite douée d'un pouvoir mystèrieux et christiannisée par l'installation d'une croix.

 

 

27 juillet 2019

Les chats de la Romieu

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La Romieu,  est une petite ville du Gers dans le Sud-Ouest, sur le chemin des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Ses maisons entourent la collégiale et son cloitre. Sur les façades  et parfois jusqu’à  des endroits inattendus d’expressives sculptures de chats vous guettent, vous observent ou semblent vouloir jouer … Les chats de La Romieu  illustrent  une bien jolie légende mais pas seulement …

                  
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Au Moyen-Age, le chat n'était pas l'animal de compagnie que nous connaissons qui ronronne sur nos genoux ou dors sur nos papiers, nous regarde énigmatique. Dans le bestiaire médiéval, il apparait comme le "Musio" celui qui chasse la souris "Mus" en latin. On le dit fils de la lune, en Grèce et à Rome, il était associé au culte de Diane, divinité lunaire, car Diane, déesse de la chasse, pour échapper à Typhon, le terrible géant à cent têtes se dissimule sous l'aspect d'une chatte. Il porte en lui les secrets de la nuit. Il est le compagnon des sorcières et des femmes en général. 

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Le Moyen-Age, est une période tourmentée, de part les grandes guerres, les famines, les épidémies de peste, la peur de la mort, la psychose de l’Enfer, l’emprise de l’Eglise et ses dogmes.  A l’Inquisition, des procès de chats eurent lieus, ils étaient érigés en victime expiatoire pour le rachat et le salut de l’âme. C’est après la grande épidémie de peste de 1347 où le chat fut utilisé pour ses capacités de chasseurs de souris et de rats porteurs de la terrible maladie, qu’il est entré dans nos maisons et par certains côtés est  devenu dans la vie quotidienne l’animal familier que nous côtoyons.

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Aussi  harmonieux que subtil, le chat porte en lui de nombreux secrets de la nuit. En présence de nombreuses phobies il est le familier des endroits inaccessibles. Ces pupilles elliptiques se rétractent pour lui laisser sa propre vision diurne, son caractère  prédateur, aux comportements complexes, ses excès le font entrer dans une autre dimension, dans une autre perception,  il se retrouve dans sa propre vision lui permettant  de traverser les  couches éthériques. Aux aguets les yeux fixes, Il se manifeste par un temps d’arrêt, les poils droits il souffle, après cette chose entité !                                                                                   

 

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Ces chats revisitent l’histoire de l’art en sculpture, laissons place à la légende des Chats de la Romieu, les sauveurs de la peste noire et de la famine.

 

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7 juin 2019

Eglise Saint Pierre de Monbos Thènac 24240

 Lecture des chapiteaux de l'Eglise de Monbos

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Cette église qui fait le charme de cette campagne,  implantée  sur un versant naturel, pour ne pas dire sur un semblant de promontoire, seule, isolée, presque perdue, elle est en ce lieu pour laisser place à la maison de Dieu. Avait elle récupérée cet endroit pour certaines raisons, selon des légendes, elle serait implantée à la croisée de certaines énergies mystérieuses mais encore plus elle était aussi, celle qui donnait une issue favorable aux problèmes d'infertilité.  

On retrouve l’existence de cette chapelle dans une charte issue du cartulaire de Cadouin, suivant le texte, il est mentionné la donation de Boson, comte de Grignols et de tous ses biens périgourdins aux moines de Cadouin. La donation a lieu en 1135 dans l’église de Monbos en présence également d’Audebert, frère de Boson et seigneur de Puyguillem. Malgré son appartenance au monastère de Cadouin et sans doute aussi du fait de son emplacement stratégique entre vallée du Dropt et de la Dordogne, cette petite église eût à souffrir des guerres de religions, huguenots et catholiques, aux invasions barbares. Elle subît plusieurs remaniements………… (Information d’après la thèse de Florence Vachia sur les églises médiévales du Canton de Sigoulès).

 Chaque détail, chaque forme de la construction anime une symbolique, cette chapelle, est  placée dans une direction cosmique, tel que le voulait la liturgie de l’époque. Le principe de l’orientation était fondée sur la lumière, orientation choisie entre le solstice d’été et le solstice d’hiver, le soleil se levant à l'est, il est celui qui triomphe de la nuit, celui qui donne la lumière sur toutes choses, il est aussi la force rassemblant, point de rencontre entre Dieu et l’homme.  Mais n’est- il pas plus !  Le plan de cet édifice est fondé entre différents états, le lieu et  la relation au lieu, il doit repousser ou attirer, afin que l’âme pèlerine découvre, dimensions, formes  et  représentations,   pour le conduire dans le mystère  divin afin de pouvoir s’ouvrir à l’éveil spirituel à travers le symbole. La symbolique de la lumière de Saint Pierre de Monbos est  une notion, associant deux éléments, dont l’un est physique,  la lumière, et le second  étant spirituel, croire, d’ailleurs souvent interprété, lumières/ ténèbres.  

                                          

                 Eglise Saint Pierre de Monbos Thénac 24240 réseaux géomagnétiques         Eglise Saint Pierre de Monbos Thénac 24240 parcourt énergétique       Eglise Saint Pierre de Monbos Thénac 24240 Plan bioénergie

 

                                                                   Quadrilataire du lieu 

                                                                                                      

                

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Les arcatures reposent sur des chapiteaux historiés, l’ensemble couronné par une frise sculptée. Riche d’enseignements, dans  un monde sensible aux apparences, le sculpteur de l’époque, a livré une thématique, simple, naïve, en  mêlant, imaginaire et réel, créant un facteur d’enseignement religieux à travers un livre de pierre. L’attrait principale est formé de quatre chapiteaux, historiés, placés dans le cœur, cet ensemble sculpté est la représentation même du changement d’état, le bien et le mal, il est représenté sous différentes formes en utilisant des scènes de la vie de tous les jours, ils sont là pour vous rappeler  votre propre cheminement intérieur pour accéder à la vie divine. 

Le chapiteau est le représentant d’un microcosme, formant trois parties bien distinctes, le monde inférieur, le monde terrestre et le monde céleste, dans lequel il y aura exagérément  réparties des scènes de façons troublantes, qui interpellent le questionnement. Associés dans ce microcosme, des éléments empruntés à la nature, se mêlent, hommes, végétaux et animalité, constituent des signes perçus comme de multiple figures du mal, l’animal représenté, opposé à l’homme est une créature  imparfaite, les oiseaux, eux sont le lien entre la terre et le ciel, l’homme représenté nu est un symbole de pureté….etc. Association  de mystères, ces données spirituelles donnent un grand pouvoir symbolique de la vision du bien et du mal, la vision de l’après, celui du paradis. Un symbole est là pour vous questionner, pour ouvrir votre propre conscience. L’imagier de l’époque a donc inscrit une thématique bien ordonnée dans le système solaire du lieu, instrument permettant d’illustrer la Création et de comprendre le parcours de l’homme à travers le temps. Chargé de métaphores, ces chapiteaux nous livrent  tous les sens de l’écriture, avec des enseignements, des mises en garde et des promesses,….etc. La mise en évidence des attributs féminins nous renseigne de la prééminence de la symbolique de la féminité, représentation des seins, des cheveux et du pubis. Elle incarne la féminité, la procréation mais aussi la fonction d'une épouse. Il est fort probable que la représentation soit à situer dans une continuité d'une ancienne croyance celtique, culture éloignée du contexte rural ou l'on peut supposer une superposition d'un culte chrétien à celui d'un culte païen. N'oublions pas que les animaux sont aussi prédominant et ils constituent un des thèmes majeurs de l'art celtique dont ils étaient représentés de profil et les humains et divinités de face. On peut imaginer que le thème majeur représentait soit celui d'un dieu à la fois masculin et féminin ou celui d'une déesse associée à un dieu que l'on retrouve dans toute sa nudité sur le chapiteau deux et trois.

 chapiteaux 1

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Chapiteau 1 lecture :

  • Parlant : Sur la base de l’astragale, une femme nue, laissant apparaître ses formes, debout, les bras écartés, tenant fermement de sa main droite un animal au collet et de  sa main gauche brandissant une massue. Sur la partie centrale du chapiteau, on devine un serpent frayant,  formant un enroulement. Au centre, une feuille, au pétiole tourné vers le bas semble tomber sur le serpent. Au-dessus, sur la partie haute du chapiteau, deux têtes s’opposant dont les mains sont déployées l’une vers la nef, l’autre vers le chœur. Sur la partie intérieure du chapiteau, au sol, un hérisson  fuyant la scène, et juste au- dessus de lui, un animal fantastique surdimensionné à la queue segmentée, brisée. Sur la partie tailloir, sur chaque côté,  un homme et une femme enlacés dans une posture très explicite.
  • Signifiant, cachant :     Le monde terrestre : la nudité est imagée par cette femme nue, symbole de pureté, brandissant  un bâton, s’opposant et maîtrisant de sa main ferme, les intrus soumis à la tentation, aux péchés, pour les chasser de ce monde, une feuille, virevoltant, montrant sa chute, comme pour nous rappeler le pécher originel, un animal aux formes disproportionné à la queue fragmentée , cassée, pour nous enseigner toute la difficulté pour entrer et trouver sa place dans la maison de Dieu, un serpent frayant, laissant apparaître sa tête en regardant en direction de la nef, il est celui qui a imprégné le cœur d’Eve du péché de la tentation, mais il est aussi celui qui se glisse dans les méandres de la terre, il devient celui qui engloutit les âmes des pécheurs pour les livrer à la damnation éternelle, un hérisson de par sa plénitude naturel fuyant cette scène, restant lui-même en marchant en direction du cœur. Monde céleste, un couple nu, copulant, pour nous faire parvenir un message d’amour, aimez vous les uns les autres, et non pas le rapport sexué, un visage d’où sort un bras avec une main repoussant toutes formes de mauvaises pensées. Le monde inférieur, représenté sur les bases de l’astragale représente le monde d’en dessous, le monde de la matière, le tellurisme. 

   Chapiteau 2

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Chapiteau 2 lecture :

  • Parlant : Un homme debout, nu, regardant du côté de la nef, tient de sa main droite un olifant qu’il porte à sa bouche et de sa main gauche il tient une massue. Sur sa droite, deux animaux à quatre pattes s’opposent et donnent l’impression de s’élever. Juste au-dessus sur l’astragale deux têtes dont sur l’une d’elles une main vient se poser. Sur la face avant, trois grosses feuilles aux longues tiges se croisant et rejoignant l’astragale. Un petit animal à quatre pattes fixé sur l’astragale. Au-dessus, sur la partie tailloir, une tête représentative d’un humain tient dans sa main gauche la tige d’une fleur en direction du chœur. Sur la partie intérieure, un animal, pouvant ressembler à un cerf les deux pattes arrières posées sur l’astragale et les pattes avant posées sur l’une des feuilles. Juste au-dessus de lui, se trouve un petit animal, un lapin .Sur la partie tailloir, une tête regarde en direction du chœur.   
  • Signifiant, cachant : Le mode terrestre : un homme nu symbole de pureté, souffle dans un olifant pour appeler des fidèles, il tient dans sa main droite un bâton pour chasser les impurs, un monde végétale luxuriant, s’entrecroise, s'élève,  un animal à corne, prend appui sur des feuilles et sur son dos un oiseau  posé semble nous montrer  le changement d’état,  celui de l’élévation. Le monde céleste : La tête ou les têtes sont là pour nous inviter, nous soumettre à la pensée divine, cette main vient nous inviter à écouter la parole de dieu.

Chapiteau 3

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 Chapiteau 3 lecture :

  • Parlant : Un homme, nu, debout, posé sur sa main droite un oiseau, certainement un faucon,  dans sa main gauche tenant un oiseau par les pattes, la tête en bas, sans doute une prise de chasse, un petit animal posé au sol. Sur la partie tailloir, un animal fantastique, à l’œil démesuré. Au centre du chapiteau, plusieurs représentations naïves d’oiseaux, où l’on peut deviner une chouette, un coq….,etc , tous imbriqués les uns les autres. Et au-dessus, une représentations de fleurs s’opposant, toutes les deux liées par la même tige. Sur la partie, côté nef, un animal à quatre pattes avec deux yeux regardant vers le chœur porte sur son dos un petit animal. Sur la partie haute, un animal se retournant et regardant derrière lui .
  • Signifiant, cachant : Monde terrestre : Chasse au faucon, très pratiquée au Moyen Âge, l’imagier, mêlant mystique et onirisme, utilise  une iconographie variée, opposant quadrupèdes et oiseaux. Tous ces animaux imbriqués les uns les autres, représentent l’humain sous toutes ces formes et sous tous ses états, le fauconnier pratiquant la chasse,  son arme favorite pour chasser les mauvais. Monde céleste: A travers ces représentations, monde animal et végétal, il nous est rappelé que nous pouvons tous y accéder.

                                             Chapiteau 4                            

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 Chapiteau 4 lecture :

  • Parlant : Un oiseau, au sol, sur son dos un chevreuil tous deux regardant vers la nef. Sur la partie astragale, deux fleurs dont les pétioles se rejoignent. Sur la partie centrale du chapiteau, deux grandes feuilles se déploient dont les tiges viennent parcourir le sol. Sur le haut, une tête humaine semblant repousser avec force une autre tête sur la partie nef, de chaque côté de cette représentation à gauche une fleur étant arrivé à maturation pétales déployées et à sa droite une fleur à demi-fleurie. Du côté intérieur, une petite tête humaine, sur sa droite un oiseau surdimensionné par rapport à celle-ci portant sur son dos un animal à quatre pattes. Sur la partie astragale, deux fleurs reliées entre elles.
  • Signifiant, cachant : Monde terrestre : Ce chapiteau est le symbole du paradis dont il est la représentation sculptée, il incarne des états spirituels correspondant au séjour paradisiaque de l’homme, il est aussi le point de communication entre la terre et le ciel.

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13 mars 2019

Corde à treizes noeuds

Au Moyen Âge l'architecture d'un édifice religieux ne pouvait être appréhendée que par l'esprit qui fait naître la forme, cette maîtrise de l'art aux proportions harmonieuses reposait sur des notions simples, des figures géométriques. On se servait de mesures établies en rapport avec le corps humain, la ligne, le pouce, la paume, la palme, l'empan, le pied, la coudée ainsi que la toise. La coudée (du latin, cubitus), respectant les proportions et l'harmonie des futurs tracés, le maître d'œuvre, utilisait la corde à treize nœuds afin d'effectuer les différents traçages pour élaborer les  principes géométriques.

Triangle rectangle

Corde de chanvre, réalisée sur les proportions de la coudée humaine, basée sur la mesure du coude jusqu'à l'extrémité des doigts de la main. Elle est d'une longueur de douze coudées , donc de douze intervalles identiques marqués par treize nœuds. On peut d'ailleurs comprendre l'origine du verbe multiplier en rapport avec celle-ci quand on le décompose: Multi, plusieurs et plier qui est l'action de donner une forme, mais encore, ne faut-il pas faire le lien avec les douze lunaisons représentions des douze intervalles et celui des treize nœuds pour rappeler les années à treize lunes! Si la maîtrise de cet art passait par la relation à l'autorité sacerdotale n'oublions pas que chaque forme crée était conduite par l'élan spirituel qui dominait ces outils restreint, règle, pige, compas....etc, et surtout ne pas oublier que l'erreur était la part de dieu disait-on !    

20 février 2019

La Lune et nos édifices religieux

La lune tourne autour de la Terre en décrivant une ellipse dont le foyer est au centre du globe terrestre, au cours de son parcours, elle se rapproche de la Terre pendant quelques jours, à une distance d'environ trois cent soixante mille kilomètres, on dit qu'elle est à son périgée. Puis elle s'en éloigne peu à peu, pour arriver quatorze jours plus tard à une distance maximale de quatre cent neuf mil kilomètres, on dit alors que la lune est à l'apogée. Entre deux passages successifs, s'écoule 27.55 jours.

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Les nœuds lunaires sont des instants pendant lesquels la trajectoire de la lune traverse le plan écliptique, ce phénomène ne dure que quelques heures et s'observe deux fois par mois. Quand la lune est ascendante, on parle de nœud ascendant et inversement quand la lune est descendante on parle de nœud descendant.

Noeuds lunaires

Premier quartier, pleine lune, dernier quartier et nouvelle lune vont former un cycle, la lunaison. La lunaison, est le nom que l'on donne au cycle que forme conjointement le soleil et la lune douze à treize fois dans une année. La lune tourne autour de la terre, et le couple terre, lune tourne autour du soleil. Les positions de ces trois astres sont donc souvent différents mais se retrouvent cycliquement dans les mêmes configurations.   

Pendant des siècles les phases lunaires ou lunaisons furent le seul calendrier, il était l'échelle naturelle du temps.

 

cycle lunaire

 

Toute la durée du cycle nouveau voit alors  succéder les différentes phases de lunaison:

  • Premier croissant: Âge moyen, entre douze et vingt heures, c'est la plus petite partie observable du limbe lunaire éclairé. Entre ce premier croissant et le premier quartier, on observe la lumière cendrée qui correspond à la faible et douce lumière réfléchie par la partie éclairée de la lune.
  • Premier quartier (quadrature): Au septième jour, la partie Ouest de la lune est éclairée, cela correspond à la moitié du disque lunaire. La lune est visible en première partie de la nuit.
  • Pleine lune (opposition): Au quinzième jour la totalité du disque lunaire est illuminé. A partir de cet instant, on dit que la lune décroît.
  • Dernier quartier (quadrature): Au vingt troisième jour, la partie Est de la lune est éclairée, cela correspond à la moitié du disque lunaire. La lune est visible en deuxième partie de la nuit.
  • Nouvelle lune (conjonction): La fin du cycle moyen aura duré 29 jours, 12 heures et 3 secondes

Quand la lune se trouve entre la terre et le soleil, sa face éclairée n'est pas visible de la terre, c'est ce que l'on appelle la nouvelle lune qui est représentée par un disque noir. Puis en tournant autour de la terre, la lune va laisser apparaître un croissant lumineux qui va augmenter petit à petit jusqu'à devenir lumineux plein, c'est la pleine lune.

Lorsque l'on observe la lune dans l'hémisphère Nord, quand on peut dessiner soit un "p", soit un "d" avec une barre imaginaire on dit que:

  • La lune est croissante quand la barre est située à gauche, elle représente un p
  • La lune est décroissante quand la barre est située à droite, elle  représente un d

Lune montante descendante

Les anciens voyaient la lune formant un couple avec le soleil, elle a joué un rôle important dans toutes les mythologies, ces cycles souvent en relation avec l'idée de la fécondation, mythes ancestraux, à la lune rousse rien ne pousse, mais encore, la lune lave plus blanc, la relation de la femme et de la lune, et dans les expressions, être dans la lune, être lunatique. N'est elle pas un astre mystérieux!

Couleur des lunes traditionnelles

N'oublions pas que la lune a défini les dates de constructions de nos édifices religieux:

  • La lune est associée au temps, elle est le rétroviseur du soleil, elle est le symbole des apparences.
  • Le soleil est associé à l'espace.

Durant le moyen Âge, la lune occupait parmi les astres une relation privilégiée car c'est d'après ses cycles  que l'on mesurait  le temps et déterminait les principales lois de la nature, naissance, croissance et mort. La lune gouverne tous les cycles naturels liés à l'eau, de la pluie aux marées, de la gestation à l'accouchement. Elle est le second des grands luminaires elle incarne le principe féminin qui anime l'univers. Elle préside à l'humeur flegmatique, physiologique et émotive. N'oublions pas que la lune lors de sa phase ascendante, va tirer toutes les énergies pour atteindre son trop plein énergétique le jour de la pleine lune, et inversement ces mêmes énergies décroîtront en lune descendante. La lune qui n'est que le rétroviseur du soleil n'est elle pas là pour nous montrer notre chemin et pour nous rappeler notre état, celui du moment, pour suivre le chemin de la transformation. On comprend mieux pourquoi les constructeurs, ceux de nos chapelles on choisit de placer la zone baptistaire dans la partie lunaire de l'église, partie froide, sombre et humide, mais avant tout elle est là pour nous montrer le chemin de la transformation et d'appartenance pour accéder à la connaissance du divin, la maison de dieu, le baptême est la pour nous conduire à l'élan et l'éveil spirituel donc signe de changement d'état.

Elle est associée au métal argent de par sa couleur et se trouve en relation avec l'organe l'utérus. Le jour de la semaine que l'on lui attribue est le lundi. Mais encore, en fonction de sa couleur, de sa brillance et de sa position, ces différents états étaient considérés comme des signes prémonitoires, elle apparaît, disparaît et se représente sous différentes formes. La lune est depuis toujours considérée comme à l'origine de nombreux phénomènes psychiques comme par exemples la folie hystérique et lunatique.        

 

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27 janvier 2019

Eglise Saint Martin Besse 24550

Besse

 La légende des séraphins                         

En 740 avant Jésus Christ, les séraphins sont décrits par le prophète Isaïe. Le prophète est en prière dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem et il a une vision Dieu, de Dieu dans sa gloire. Dieu n'est pas seul, il est accompagné d'anges, de séraphins. Ces séraphins se déplacent au-dessus de la vision du Seigneur. Isaïe décrit ces séraphins avec six ailes, deux ailes pour voler, deux ailes pour se voiler la face et deux ailes pour se couvrir les pieds. Ces séraphins chantent d'une voix forte le trois fois saint, le trisagion. Voici comment Isaïe décrit la vision des séraphins : "L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l'un à l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis: Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur des armées. Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié" (Isaïe, chapitre 6). On peut voir sur la photo numèro deux un séraphin tenant dans sa main une pince au bout duquel une braise purifie les lèvres d'Isaïe.

  

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              La légende de Saint Eustache

Selon le récit originel de sa vie et de sa Passion (un texte grec [BHG 641] d'où dérivent toutes les versions connues de la légende), Eustathe, qui portait initialement le nom de Placidas, était un excellent général (στρατηλάτης), païen de religion mais très humain et charitable, qui vivait à l'époque de l'empereur Trajan. S'étant converti au christianisme à la suite d'un miracle survenu pendant une partie de chasse (entre les bois du cerf qu'il poursuivait une croix apparut tandis que la voix divine l'interpelait), Placidas se fit baptiser avec sa femme et ses deux enfants : il prit alors le nom d'Eustathios/Eustathe (qui signifie « bien équilibré », « constant »), son épouse Tatiana celui de Théopisté (« celle qui a foi en Dieu ») et leurs fils furent appelés Agapios (« celui qui est plein de charité ») et Théopistos (« celui qui a foi en Dieu »). Des malheurs annoncés par la voix divine s'abattirent bientôt sur lui pour le mettre à l'épreuve : il perd ses terres, ses troupeaux, sa fortune. Pour cacher sa misère, la famille décide de se retirer en Égypte. Comme Eustathe ne peut payer le prix de la traversée, le capitaine du bateau se dédommage en gardant pour lui la belle Théopisté. Menacé de mort, Eustathe s'enfuit à la nage avec ses deux fils. Mais bientôt ceux-ci, au moment de traverser un fleuve, sont brusquement ravis, l'un par un lion, l'autre par un loup. Eustathe les croit morts mais ils ont été sauvés l'un par des bergers, l'autre par des laboureurs qui les élèvent dans le même village sans que personne (pas même les intéressés) soupçonne qu'ils sont frères. Le temps passe. Le péril barbare rappelle Placidas au souvenir de Trajan. L'empereur fait rechercher partout l'exilé volontaire, le tire de sa retraite, lui rend son grade et lui confie la défense du pays. Eustathe enrôle alors de nouveaux soldats, parmi lesquels deux jeunes gens qu'il prend en amitié et dont il fait ses commensaux. Après une brillante victoire sur les Barbares, le général et ses deux aides de camp font halte près d'une maison habitée par une pauvre femme qui cultive un petit jardin. Les deux aides de camp, qui ne sont autres qu'Agapios et Théopistos, se reconnaissent alors les premiers au moment où ils se racontent leur vie. Témoin muet de ces retrouvailles, la jardinière (en réalité Théopisté, que le capitaine, mort subitement, n'a pas eu le temps de déshonorer et qui s'est échappée) reconnaît bientôt son mari dans le général. Toute la famille (père, mère et fils) se retrouve alors en une scène émouvante, typique de l'anagnorisis hagiographique. Mais la réhabilitation mondaine de Placidas-Eustathe ne dure guère. À Trajan succède Hadrien. Le nouvel empereur, voyant que le héros et les siens refusent de sacrifier aux idoles, les fait jeter en pâture à un lion féroce, lequel se couche à leurs pieds. Hadrien ordonne alors de les ébouillanter dans un taureau d'airain chauffé à blanc : plus résolus et unis que jamais, Eustathe, son épouse et ses deux fils conquièrent ainsi la palme du martyre. Les corps sont enlevés secrètement par les Chrétiens et déposés avec vénération « dans un lieu très célèbre ». Saint Eustache (c'est le nom sous lequel l'Occident médiéval le connaît) est fêté, à Rome comme chez les Grecs, le 20 septembre[1], mais son nom a été supprimé du calendrier romain général lors de la réforme de 1969.

 

 IMG_3236 Saint Michel

Michel est cité dans la bible, dans le livre de Daniel comme le premier des princes et gardiens d'Israël. Dans le nouveau testament, il est défini comme archange dans l'Epître de Saint Jude, alors que dans l'Apocalypse, il est l'ange qui conduit d'autres anges dans le combat contre le dragon représentant le démon, et il le vainc. Il est représenté avec des ailes, en armure portant l'épée ou la lance avec laquelle il vainquit le démon, représenté sous forme de dragon.

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