Corde à treizes noeuds
Au Moyen Âge l'architecture d'un édifice religieux ne pouvait être appréhendée que par l'esprit qui fait naître la forme, cette maîtrise de l'art aux proportions harmonieuses reposait sur des notions simples, des figures géométriques. On se servait de mesures établies en rapport avec le corps humain, la ligne, le pouce, la paume, la palme, l'empan, le pied, la coudée ainsi que la toise. La coudée (du latin, cubitus), respectant les proportions et l'harmonie des futurs tracés, le maître d'œuvre, utilisait la corde à treize nœuds afin d'effectuer les différents traçages pour élaborer les principes géométriques.
Corde de chanvre, réalisée sur les proportions de la coudée humaine, basée sur la mesure du coude jusqu'à l'extrémité des doigts de la main. Elle est d'une longueur de douze coudées , donc de douze intervalles identiques marqués par treize nœuds. On peut d'ailleurs comprendre l'origine du verbe multiplier en rapport avec celle-ci quand on le décompose: Multi, plusieurs et plier qui est l'action de donner une forme, mais encore, ne faut-il pas faire le lien avec les douze lunaisons représentions des douze intervalles et celui des treize nœuds pour rappeler les années à treize lunes! Si la maîtrise de cet art passait par la relation à l'autorité sacerdotale n'oublions pas que chaque forme crée était conduite par l'élan spirituel qui dominait ces outils restreint, règle, pige, compas....etc, et surtout ne pas oublier que l'erreur était la part de dieu disait-on !